22 décembre 2010

On s'fait une toile ? #3 - Skyline & Monsters

Ah, Noël ! Les départs en vacances, le feu dans la cheminée, le foie gras qui glisse dans la gorge, les blockbusters US, l'alien qui vient nous délivrer ses offrandes la nuit du 24, en échange de sa sécurité. Si, si, je te promets, c'est évident ! Sinon, dis moi comment tu peux expliquer rationnellement la sortie de deux films dont le thème central est une invasion de gros méchants tout verts ? L’appât du gain ? Avec deux films dont le budget cumulé s'élève à vingts millions cinq cent mille dollars, dont uniquement cinq cent mille pour Monsters ?

Certes, depuis quelques temps, les aliens font leur retour sur le grand écran. D'abord les prémices avec Cloverfield, puis Avatar, et fin 2010, on aura eu droit à Predators, Monsters et Skyline. Début 2011, ce sera au tour de Cow Boys and Aliens, puis Battle : Los Angeles et Super 8. Inutile de vous rappeler que les deux films de la prélogie Alien sont actuellement en préparation et le premier préquel devrait arriver aux USA en 2013. Tout ça pour vous dire que selon toutes probabilités, les petits bonshommes verts, ça fait vendre. Sauf que.

Sauf qu'en fait, un film d'aliens ça veut tout et rien dire, et les deux films que j'ai pu voir cette semaine en sont la parfaite démonstration. D'un côté, on a Skyline, une tentative de d'Independance Day like, écrit, produit et filmé par des mecs qui font des effets spéciaux. De l'autre, on a Monsters un film taillé pour Sundance avec un message politique, sur fond de no man's land post invasion.



Le gros problème de Skyline, ce n'est pas ses acteurs, sa mise en scène, son manque de rythme ou l'absence de direction artistique. Non, le gros problème de Skyline c'est son manque profond d'ambition. S'inspirer de Independance Day, je veux bien, j'avais adoré ce film quand j'étais mioche (avec un I hein, un I !). Sauf que vouloir s'inspirer du film de Roland Emmerich avec 10 à 20 millions de dollars, c'est du suicide. Du coup, on économise sur les acteurs en prenant d'anciens seconds rôles de séries TV (Donald Faison et Eric Balfour, really ?), sur les dialogue, puisque ça sert à rien si on a de jolis effets spéciaux, sur les costumes, puisqu'on a qu'à reprendre ceux imaginés pour nous depuis dix ans dans tous les films du genre. Et enfin, sur les décors. Le tournage a du être simple comme bonjour. On loue une chambre d'hôtel, on demande à pouvoir accéder au toit, et c'est tout. Oui voilà, t'as compris maintenant. Skyline est un huis clos cheapos avec des combats aériens derrière les fenêtres et des punchline à rendre Stallone vert de jalousie. L'enfer c'est les mauvais films.



Même si, à vrai dire, la descente est dur quand on passe d'un chef d'oeuvre à un nanard, je suis quand même bien heureux, d'être allé voir Monsters avant Skyline. Pas fou, et surtout, pas certain que j'aurais eu la motivation de voir un autre film après la purge qu'est le film des frères Strause.



A vrai dire, même sans faire la comparaison entre les deux films, Monsters est excellent. Un très grand film. Le pitch est simple : deux personnes aux caractères opposés se rencontrent au Mexique et décident de rentrer aux Etats Unis. Evidemment, il y a un hic : la moitié du Mexique est un no man's land, une zone infectée par les aliens qui ont atterri sur Terre quelques années auparavant. Non seulement le film évite les poncifs du genre (technologie surpuissante, attaque en masse de la Terre, gros vaisseaux, grosses bombes et attaques de chasseurs contre le vaisseau mère), mais surtout, il ne s'agit pas d'un film d'extraterrestres. Ici, les aliens ne sont qu'un prétexte pour raconter un road trip. Tirant parti de son budget serré, Gareth Edwards raconte une histoire d'amour et la filme pour Sundance. Les monstres, comme les zombies de Walking Dead ne sont qu'un prétexte, et on pourrait très bien remplacer l'infection extraterrestre par une attaque nucléaire, l'essentiel étant le voyage du couple et les superbes plans qui le compose. Je pense particulièrement à un travelling (celui dont est tiré l'illustration ci-dessus), comme j'en ai rarement vu.

En plus de cette simple romance post-apocalyptique, le film est intelligent. Il reprend un thème central de la politique US et déjà exploité dans Machete en plus bourrin, forcément, l'immigration clandestine. Du petit port mexicain jusqu'au mur gigantesque érigé à la frontière, le thème nous est rappelé sans cesse, sans nous enfermer. A la sortie, un petit parfum de liberté, et de fraicheur. Jusqu'à Skyline ...

Une superbe pique lancée aux frères Strause : on peut réussir un film ambitieux avec un petit budget.

9 décembre 2010

La taille aussi, ça compte.



Et avec un titre comme ça, j'attends impatiemment de lire vos Google requests.

30 novembre 2010

Je lance un nouveau site


Je lance un nouveau site.

Non, c'est bon, calme toi. Calme-toi je te dis. Non, ça n'est en rien une arnaque. Mais oui, je sais bien que je délaisse de plus en plus ce blog. Ah mais non, t'en fais pas, il reste en ligne, pas fou. Et puis du coup, ça me permet de faire un nouveau billet sur Brouhaha. C'est bon, t'es calmé, je peux reprendre ?

Donc. Je lance un nouveau site.

Voilà, le silence des passions, je préfère.

En fait, c'est tout simple. Ceux qui me connaissent et ont l'habitude de me lire le savent, j'adore Ghinzu. Avec quatre concerts en 2009 et un autre en 2010, je pense pouvoir être considéré comme un fan. J'espère. Toujours est-il que, constamment en recherche d'informations sur ce groupe belge, j'ai récemment réalisé qu'il n'existait pas de site non officiel. Les fans de Muse ont Microcuts, ceux des Red Hot ont RHCPfrance, mais rien du tout pour Ghinzu. D'où l'idée.

J'aime les sites officieux. Ceux qui te permettent de découvrir que le bassiste du groupe jouera vendredi prochain dans un side project ou que tel DJ a réalisé un mashup en utilisant la piste vocale de tel morceau. Des informations qui ne concernent que les fans mais qui, pour le coup, sont vraiment concernantes.

Après quelques semaines de reflexion, alors que l'idée commençait à s'évader, j'ai voulu passer sur le site officiel du groupe. Ouvrir Chrome, barre d'adresse, ghinzu point fr. Et non, rien. Forcément, c'est un groupe belge, ça doit être ghinzu.com. Ah oui, là c'est bon.

Hum, attends ...

Y a un truc qui m'échappe là, un truc à saisir ...

Me dis pas que c'est pas vrai ?!

Et effectivement, après une rapide recherche, ghinzu.fr n'a pas été racheté et est donc totalement libre. Dix euros par an et c'est parti, pourquoi se priver ?

Quelques articles, quelques rubriques, de nombreuses idées, pas forcément temps ou moyen de les réaliser toutes (notamment un compte Twitter et à plus long terme, un forum), et le site est lancé. Fans, amateurs ou simples auditeurs de Ghinzu, c'est désormais là que ça se passe : Ghinzu Unofficial.

10 octobre 2010

En vrac (#8)

  • Pas de photo, appareil emprunté pour la semaine. Vous ferez sans ...
  • Un samedi soir sur la terre. Seul chez moi, en mode couch potatoe, un café, une canette de coca, une barre de Kinder maxi et l'émission de Ruquier en face.
  • C'est dingue comme j'aime ne rien faire un samedi soir, me reposer, glandouiller, prendre le temps de ne rien faire.
  • A fortiori depuis que j'ai mon chez moi, que je suis bien installé au fond de mon jardin.
  • Surtout que j'ai un collocataire finalement. 
  • Il s'appelle Ninja.
  • Il est noir et blanc.
  • Il a trois mois. 
  • Il a un peu trop tendance à me mordre les doigts, mais au fond j'aime bien ça.
  • Par contre il a les moustaches brulées. M'en fout, un chaton c'est forcément trognon.
  • Ouais, parfois je peux être mièvre. Parfois. 
  • J'ai un mal fou à me tenir à jour dans mes séries TV, la fac me prend trop de temps (préparation des TD, relecture et fichage des cours, dissertations).
  • Le journalisme me manque grave !
  • Sinon, vous avez entendu des albums qui vous ont foutu la chair de poule récemment ?
  • De mon côté, j'attends impatiemment les prochains Cocoon et Déportivo, mais ça fait un bon moment que j'ai pas découvert de nouveaux artistes.
  • Et finalement j'ai pas grand chose d'autre à dire.
  • Du coup, bon dimanche.

8 septembre 2010

Radio podcast, bonjour !

Bon, c'est vendredi. Plus que quelques jours, quelques heures. Vendredi. Après une année idyllique dans un milieu qui me branche, qui me plait. Une poignée d'heures avant de faire mon retour dans les amphis de la fac de droit de Créteil. C'est la rentrée.

En fait, presque plus que le retour à la fac, c'est tout le cérémonial des études qui m'effraie. Rendre trois commentaires d'arrêt par semaine, devoir à nouveau me coucher avant minuit, me lever vers 7h, trouver une radio convenable. Et le voilà le hic. Retrouver une radio convenable. Parce que jusqu'ici, le choix ne se posait guère :
  • 12 ans : Fun radio
  • 13 ans : Fun radio
  • 14 ans : Skyrock
  • 15 ans : Skyrock
  • 16 ans : Europe 2
  • 17 ans : Oui FM
  • 18 ans : RMC
  • 19 ans : RMC
  • 20 ans : RTL
  • 21 ans : France Inter
Si on omet le fait que j'ai écouté RTL avant même mes 45 ans, j'ai eu un parcours somme toute classique, passant de stations musicales à mon adolescence à des chaines généralistes une fois arrivé en fac. Seulement là j'ai 22 ans et je ne sais absolument pas à quelle fréquence me vouer. J'ai, comme beaucoup de monde, tendance à laisser mon radio-réveil sur la même fréquence toute la journée. Généralement, je passais outre les émissions ou les animateurs qui me déplaisaient. Sauf que cette année, ça m'est tout bonnement impossible.

En fait, la priorité, à la radio, c'est la matinale, la tranche d'information, le Prime time de la bande FM. Et c'est là que le bât blesse. L'an dernier, si j'écoutais Inter le matin, c'était pour Thomas Legrand, certes, mais surtout pour Didier Porte, Stéphane Guillon et Nicolas Demorand. Et puis un peu plus tard, il y avait le Fou du Roi, toujours avec Porte et Daniel Morin, aussi, et puis un peu après, le cultissime 2 000 ans d'histoire ... mais plus maintenant. A part 2 000 ans d'histoire et Morin, tout ça est désormais, parti, évaporé par un ex-comique tristoune, ressemblant désormais davantage à Pierrot le clown qu'au clown Auguste. Circulez, y a plus rien à écouter.

Désormais, si je veux retrouver Porte, je dois attendre ses chroniques sur @rretsurimages.net ou Bakchich.info. Demorand c'est sur son quotidienne sur Europe 1 que je peux l'écouter. Alors ouais, je sais ce que tu vas me dire, il a David Abiker, transfuge de la revue web de France Info, dans ses chroniqueurs, ça forme une belle équipe, et puis il y a aussi Guy Birenbaum sur Europe 1, tout ça, tout ça. Ouais mais non. Vraiment pas. Je ne me pense pas encore disposé à passer sur la radio de Morandini, Elkabach et Fogiel. Tous les trois dans la tranche matinale. Tu te rappelles ce que j'ai dit sur la matinale ? Le prime time de la FM, l'avatar de la station. Et selon moi, une station dont la matinale est animée par Fogiel ne peut être une bonne station, c'est comme ça, je suis borné. D'accord, j'ai écouté RTL avant 45 ans, mais c'est pas pour écouter Europe 1 avant mes 60 piges, nom de Diou !

Alors quoi ? RTL à nouveau ? Non vraiment, Laurent Gerra au réveil je ne peux pas. Pas plus qu'à midi ou le soir d'ailleurs, c'est juste pas possible. Et puis plus ça va, plus les analyses de Duhamel me sortent par les trous de nez. Aphatie ça va encore. Pour l'instant ...

Reste donc une solution intermédiaire, un peu bâtarde, à base de radio musicale au réveil et le reste de la journée et de sélection des meilleurs moment radiophoniques téléchargés en podcast. Mon réveil de la saison 2010-2011 ressemblera donc probablement à Oui FM pour me tirer du lit - non, pas Le Mouv', Bellatar c'est véto également - puis au téléchargement de l'interview de Patrick Cohen pour en profiter sous la douche, et enfin celle d'Aphatie, les éditos de Thomas Legrand et Bernard Guetta, et la chronique de Daniel Morin pour faire passer ma vingtaine de minutes de transport vers la fac.

Radio podcast, il est 7h12, bonjour ! 

Ouais, comme ça, ça devrait le faire.

30 juillet 2010

Skins, chroniques d'une jeunesse à fleur de peau


Oui je vais parler de la série Skins. Non, il n'abordera pas les saisons 3 et 4. Oui, il risque de contenir quelques spoilers. En fait, concernant ce dernier point, je me suis un peu pris la tête : j'ai adoré la série et l'objectif même de ce billet est de vous pousser la dévorer. Équation difficile que de dire pourquoi on aime une oeuvre sans en dévoiler les tenants et les aboutissants. Je vais tâcher de vous épargner au maximum, mais je ne vous promets rien. Ah et oui, j'ai déjà été à une Skins Party. Et oui, c'est ultra décevant et totalement survendu par lémédias.

Justement, pour revenir à la vision de ces soirées, et donc de la série par lémédias, il me semble nécessaire de résumer la façon dont Skins est décrite. Globalement, il s'agirait de "la série britannique créée par des ados pour les ados, racontant les histoires d'un groupe de lycéens ultratrashs autour de l'alcool, de la drogue et du sexe passant leur vie en soirées". Le quidam retiendra essentiellement les termes "ados", "sexe", "alcool", "drogue" et "soirée". C'est vrai, c'est plus vendeur, et c'est aussi grâce à ça que j'ai découvert la série.

Sauf qu'au fond ça va bien plus loin que ça. Tout comme Lost, qui va bien plus loin qu'une simple mythologie insulaire, Skins dépasse l'aspect sex, drugs and electro (triptyque que j'appellerai dorénavant SDE). La faute à l'écriture sensible et précise de Jamie Brittain et Bryan Elsley. Alors ouais, on est d'accord, la sensibilité de la série ne transparait pas dès ses premières minutes. Il m'a bien fallu quelques épisodes pour voir au travers du prisme SDE. Et au fond c'est plutôt logique quand on comprend que la grande force de cette série est de narrer les relations de personnages qui arrivent à une période capitale de leur vie : la sortie du lycée et l'arrivée vers l'âge adulte.

Très rapidement, on comprend que le SDE n'est là que pour figurer la violence de cette transition et que l'important ce sont les personnages eux mêmes, leurs interactions dans un monde auquel ils ont l'impression de ne pas appartenir. Il n'y a qu'à prendre le cas de Sid au début du tout premier épisode, se masturbant sur une photo de Michelle, et son voyage impulsif à la fin de la seconde saison, pour comprendre en quoi Skins est une série générationnelle, attachée avant tout à ses personnages et à leur passage à l'âge adulte. D'ailleurs ce schéma se retrouve sur la plupart des personnages : alors que dans la première saison, ils ne sont encore représentés que comme des ados de base, la seconde saison, plus sombre, plus mâture, marque un virage vers leur nouvelle vie, loin de leurs potes, du lycée et de leurs parents totalement dépassés, dont ils s'émancipent tous plus ou moins violemment.



Les personnages d'ailleurs, parlons-en... Même si de prime abord on serait tenté de croire qu'il s'agit d'adolescents vivants dans des milieux plutôt défavorisés (quartier ouvrier de Bristol, toussa²), c'est justement faux. Les personnages sont tous extrèmements différents, avec un background très riche. là encore, on peut faire le rapprochament avec Lost qui avait l'originalité, pour donner du corps à ses protagonistes, de centrer chaque épisode sur l'un d'entre eux. Skins se rapproprie l'idée, permettant à la bande de huit potes d'avancer en même temps. Et quand bien même l'un d'eux serait délaissé à une période, n'en doutez pas, son personnage gagnera forcément en charisme d'une façon ou d'une autre. Tous ou presque devraient réussir à vous tirer une larme. Et ouais, ça a été mon cas. Il faut dire que le casting lui aussi a été géniale. Je me demande encore pourquoi des comédiens comme Mike Bailey (Sid), Hannah Murray (Cassie) ou Joseph Dempsie (Chris) n'ont pas percé depuis, comme ça a été le cas pour Dev Patel (Anwar, vu dans Slumdog Millionnaire et bientôt dans Le Dernier maître de l'Air).

Tous les deux ans, les personnages de Skins seront remplacés. Ainsi, autant on retrouvait des personnages identiques dans les saisons 1 et 2, autant on est reparti de zéro avec les saisons 3 et 4. Malheureusement, c'était pour se retrouver avec des personnages plus agaçants, plus caricaturaux et du coup, carrément moins attachants. J'ai un mal fou à m'identifier au moindre des personnages de la seconde génération. A part peut-être Emily, et encore... Heureusement, la saison 4 est terminée depuis quelques mois outre-Manche, l'occasion donc d'espérer un retour à une formule moins trash et plus humaine, plus naturelle.

Quelle que soit la saison, quels que soient les personnages et quelles que soient les relations qu'ils lient entre eux, une chose ne change pas, c'est la qualité de la réalisation. Le jeu sur les couleurs, sur les lumières, est tout simplement magnifique. De même pour les plans, toujours très fins et travaillés. Si, en plus de ça, on ajoute une bande originale réellement novatrice (cf. la playlist Spotify de Jovien cumulant tous les titres de la saison 4), on a là la meilleure série sur l'adolescence qu'il m'ait été donné de voir. Une adaptation par MTV ainsi qu'un long métrage sont apparemment en préparation. J'avoue être très méfiant, mais après tout, on verra bien... Au pire, la saison 5 est d'ores et déjà annoncée pour 2011. Fuck it !

(Attention, la vidéo suivante contient quelques spoilers)


9 juillet 2010

C’est l’été, blog au ralenti…

Ok, ça fait quelques temps déjà que je n'écris plus. Je pourrais bien pointer du doigt la canicule, la Coupe du monde, le cinéma, les séries-télé ou Eric Woerth. Mais même si l'argument Woerth me parait alléchant, je vais plaider coupable. Enfin pas vraiment en fait, mais un peu quand même ...

C'est un sujet sensible, relativement récurent sur un blog. Il arrive toujours un moment où on ne se sent plus trop l'envie d'écrire. Par manque de sujets, d'angles ou tout simplement par paresse. Là c'est un peu les trois à la fois puisqu'étant en vacances j'ai du temps. Beaucoup de temps ... Malheureusement c'est un temps que je préfère utiliser pour rattraper mes lacunes en matière de séries télé (Hero Corp, Breaking Bad, bientôt Mad Men), et de jeux vidéo (Red Dead Redemption, GTA IV, Batman Arkham Asylum, puis finir Assassins' Creed 2 avant la sortie de Brotherhood à la rentrée). J'essaie également de me créer un petit bagage Comics grâce à Frank Miller (l'intégrale Daredevil et Batman Year One) et au magnifique crossover Civil War. Tout ça sans compter les heures que je prévoie de passer à l'ombre, dans la fraicheur des salles de cinéma.

Je ne compte pas trop bouger de Paname cet été (j'aime bien dire "Paname", ça donne un petit côté authentique je trouve). Je reviens tout juste d'une courte semaine dans mon Berry natal et en juillet, je compte partir quelques week end, à Lyon ou ailleurs #3615mylife.



Ah ouais, j'allais oublier ça, aussi : je pars une dizaine de jours en Islande en août. Ouais j'me doute, tu m'détestes. J't'en prie tu peux m'en vouloir. Tu veux fermer l'onglet ? Pas grave, j'ai quasiment terminé.

Fin août, je retourne au Cabaret Vert, comme l'an dernier, profiter d'un festival en solitaire sous les soleil des Ardennes. Ah, tu ne me jalouses plus du tout ? Vraiment ? Pourtant c'est cool les Ardennes hein, il y fait beau et chaud. Si, si j'te jure ! Bon ok.

Dernière excuse, je déménage en septembre. Pas loin non, toujours à Maisons-Alfort. Toujours chez moi en fait. 'fin pas vraiment. T'as pas compris ? C'est normal. Grosso merdo, je quitte le cocon familial pour un studio au fond du jardin. C'est peut être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup.

Tu comprends pourquoi je ne blogue plus qu'au ralenti maintenant ?

PS : sache que si tu as trouvé de toi ce à quoi titre de ce billet fait référence, tu as toute mon admiration. Sinon, tu peux passer par ici, puis par là.

14 juin 2010

En vrac (#8)


  • Pas envie de mettre une illustration cette fois, simplement un extrait du concert de Muse au Stade de France samedi dernier. Epique.
  • Bon, j'ai validé mon année. Fin d'une année de folies avec stages et premiers pas dans le journalisme. L'an prochain, les vraies difficultés (re)commencent avec la nécessaire obtention de ma licence et ma préparation aux concours d'écoles de journalisme.
  • Pourquoi un "En vrac" ? Comme toujours, parce que j'ai fait trainer des billets trop longtemps si bien qu'ils ne sont déjà plus d'actualité.
  • Par exemple, y a quelques semaines, j'ai dit non à un billet sponso et je voulais expliquer pourquoi. Mais c'est un peu tard maintenant.
  • J'attends donc la prochaine proposition pour la refuser poliment et vous expliquer pourquoi.
  • Sans ça, les vacances s'annoncent particulièrement douces et profitables. Du repos bien mérité en perspective. 
  • Du repos et des séries, des concerts, des jeux vidéo, et des films.
  • En parlant de jeux vidéo, Red Dead Redemption, une vraie tuerie. Le concept ? Imagine simplement un GTA au Far West. C'est bon ? Bah c'est encore mieux que ce que t'as en tête.
  • Enfin en attendant, aujourd'hui j'ai surtout aidé une pote à réviser son droit. Et bah le retour à la matière juridique est difficile. 
  • Je sais plus trop de quoi d'autre je voulais vous parler mais y a forcément quelque chose ...
  • Mais je vois plus ...
  • A moins que ...
  • Mouais non, pas ça quand même.
  • J'ai plus d'eau dans ma machine a expresso. J'ai la flemme d'aller en chercher. Et sans caféine dans mon sang, pas de motivation. Fucking cercle vicieux. 
  • Tiens, pour la coupe du Monde (forcément, je m'attaque au marronnier de saison), tu vois l'équipe de France aller jusqu'où ?
  • Et pour la finale de la Nouvelle Star tu miserais plutôt sur Luce ou François ?
  • Bah quoi ?
  • Ah oui, aussi : malgré la fin de mon stage à Libération/Ecrans (qui, piqure de rappel, s'est achevé le 4 juin), il devrait encore y avoir quelques papiers signés par Bibi dans les semaines à suivre. 
  • J'suis comme ça moi, quand y en a plus, y en a encore.
  • Je vous l'avais peut être annoncé à l'époque mais j'ai un autre site, un "portail virtuel" vers mes activités sur le web. Rien de transcendant mais ça peut faire plus sérieux/pro que ce blog. En tout cas, il ne devrait pas y avoir de "burnes", "fucking" ou "putain". C'est pas que je vise la matinale de France Inter, mais quand même ...
  • Ah, hier soir je suis allé voir Crazy Night, je m'attendais à un Very Bad Trip bis. Et bah non, malgré de bons Steve Carell et Tina Fey. 
  • Tiens, un petit tour de l'actualité web/high tech ? Je n'achèterai pas d'iPhone 4, ni d'iPad. Je ne quitterai pas Facebook, même si je change régulièrement mes paramètres de confidentialité. Je n'achèterai pas d'Xbox 360 Slim mais y a quelques jeux déjà annoncés à l'E3 qui me font grave de l'oeil (Assassin's Creed Brotherhood ou Star Wars, Le Pouvoir De La Force 2). Oui, je sais, ce ne sont que des cinématiques. Oui, je suis faible. 
  • Bon sur ce, avant de refaire le coup "oh, il fait nuit !" "oh j'ai plus rien à dire !", "oh, bon bah je vais vous laisser alors", je vais simplement lancer le premier épisode de la saison 3 de True Blood. Et en HD s'il vous plait.
  • Ah oui, je me suis rendu compte hier que ça faisait plus d'un an que mon ordinateur avait le réglage "vitesse du CPU" au minimum. Depuis hier je l'ai donc réajusté et, tu t'en doutes, ça carbure grave. 
  • Sur ce, ça va saigner !

24 mai 2010

Lost, suite et fin d'une époque.

Dimanche soir, 3AM :

Au moment même où j'entame la rédaction de ce billet, je ressors d'un Marathon Lost saison 1. En des termes moins barbares, je me suis enfilé les 17 heures de la première saison de cette série mythique. "Dans quel but ?" me demandera le profane. Déjà parce que j'ai fini mes partiels et que j'avais pas grande chose d'autre à faire, mais surtout que dans 2h30 maintenant, sera diffusé le Series Finale de Lost.

Alors comment te dire ... Le Series Finale c'est un peu comme le dénouement de Usual Suspect, la fin de Fight Club, ou les dernières minutes du 6e Sens, mais en mieux. En mieux forcément, puisqu'on parle de Lost, cette série mythique qui finalement, malgré sa perte constante d'audience, aura tenu durant 6 saisons, portée par des fans pour lesquels l'univers de Lost est l'un des univers les plus riches qui soient. Je vais me fâcher avec certains, mais je mets la richesse de l'univers de Lost au même niveau que celui de Star Wars, voire du Seigneur des Anneaux. C'est bon, vous pouvez me jeter des pierres, vous le savez maintenant, je suis un fan.

Aïe.

Eurk.

Non, pas la tête !

Et pas les burnes non plus hein, c'est pas fairplay.

C'est bon, vous êtes à court de munitions, je peux continuer là ? Ok, donc Lost pour moi, c'est co...

Ouille ! Très drôle Marcel !

Je sais pas trop ce que j'attends de ce double épisode final. Clairement des réponses sur la nature de l'île (ce qu'elle est, pourquoi elle bouge, le délire avec les voyages dans le temps, ou son magnétisme) et sur certains points plus ou moins mineurs. Je sais pertinemment que tout ne sera pas expliqué et, à vrai dire, je m'attends même à n'avoir de réponses que pour l'île. Mais si seulement je pouvais savoir d'où viennent les pouvoirs de Walt et à quoi correspondent les chiffres (4, 8, 15, 16, 23 et 42, de mémoire de fan), je serai un homme comblé.

En fait c'est même plus simple que ça : je serai heureux quoiqu'il arrive. Et triste, forcément. Heureux parce que cette série aura réussi à me provoquer des poussées d'adrénaline comme peu ont réussi jusqu'à présent. Des "Oh putain de bordel de merde c'est quoi ce délire j'veux voir la suite maintenant-euuuuh !" encore inégalés. et des mystères qui poussent toujours plus loin le délire jusqu'à me perdre pour mieux me faire plonger dedans. D'où l'idée de regarder à nouveau les précédentes saisons pour repérer les incohérences. D'ailleurs, je note que, dans la première saison, les incohérences vis à vis du reste de la série sont plutôt rares, ou alors peu importantes. Et j'ai pris un gros plaisir à repérer quelques dialogues qui pouvaient paraitre innocents à l'époque mais prennent un tout autre angle vu d'aujourd'hui ("Non Jack, tu as la foi, mais tu ne le sais pas encore" dixit Locke, ou "Personne d'autre que vous ne doit élever ce bébé !" dixit le medium de Claire à sa cliente).

Dans quelques heures j'aurai enfin vu la fin de Lost, j'aurai compris (ou pas d'ailleurs) ce dont il s'agit. C'est assurément la fin d'une époque. Je suis déjà à la recherche d'une série mêlant autant mythe et potentiel de WTF! et pour l'instant je ne trouve pas. Il y aura clairement un avant et un après Lost. Rien que pour le jeu de mot, j'en viendrais presque à dire que dans quelques heures, Lost achevé, je serai perdu ...






















Non, je ne peux décemment pas finir sur ce jeu de mot moisi.

Lundi matin, 11h40 AM: 

Ca y est c'est l'heure. Je me suis levé il y a dix minutes et actuellement, comme probablement des millions de personnes à travers le monde, je suis en train de récupérer l'épisode finale de Lost.

J'ai pris le risque, également, d'ouvrir Twitter, tout en sachant très bien qu'un spoil bien baveux et tout aussi badant peut me tomber dessus à peu près n'importe quand. Et pour l'instant, ça va. Ah il faudra aussi les sous-titres. Non pas que Lost soit la série la plus compliquée qui soit à comprendre sans sous-titres hein, mais je veux pas en louper une bride : je veux tout comprendre du premier coup, ne rien louper sans me dire "mouais bon, ça doit être parce que j'ai pas tout saisi à ce qu'ils disaient, je vais le revoir" et me rendre compte qu'en fait, bah, y avait rien de plus à comprendre.

Parce que ouais, il se pourrait que je sois déçu par ce final. Je viens juste de réaliser. Il a beau durer près de deux heures, tout ne sera pas expliqué et la fin pourra très bien ne servir qu'à recoller les bouts en urgence. Erk, l'idée me fait froid dans le dos.

Ca y est. Il est enfin dans mon disque dur. J'ai la résolution de Lost à portée d'yeux, c'est fini. Bon visionnage à tous !



Au sujet de Lost, lire ces deux papiers de Libération :
Et sur Le Monde aujourd'hui, bien mieux raconté qu'ici :
  • Lost, l'oraison funèbre : "Et finalement, c’est probablement ça que mérite Lost. Six coffrets DVD sur une table de billard, de la bière Dharma, une bande d’idiots échauffés et malgré tout passionnés reprenant en cœur You All Everybody, et un beau discours. “Lost était probablement la série la plus énervante, la plus obsédante, la plus inutile, la moins concluante, mais, bordel, qu’est-ce que c’était bien”."

15 mai 2010

Les Androïdes rêvent de bouffer d'la pomme

"Tiens Geoffroy, ça serait sympa si la semaine prochaine tu faisais un papier sur Android"
"Plutôt sous quel angle ? Les applications ? les parts de marché ? Flash ?"
"Bah un peu tout ça quoi, une sorte de bilan type Android deux ans plus tard, où on en est ?"
*Bave*

Bon, pour parfaire cette conversation extraite du making of d'Ecrans.fr, il faut dire qu'il y avait bien une actualité au sujet d'Android la semaine dernière : j'ai enfin craqué. Il me faisait de l'oeil depuis quelques temps. Mon HTC Magic ne me satisfaisait plus et ça se jouait entre le Nexus One et le HTC Desire. Et oui, j'ai cédé, lâchement, à mes bas instincts, et commandé un HTC Desire.
Inutile de vous dire que j'en ai fait tout un foin, mais mine de rien, ça a tout de même excité la curiosité de mes collègues pommés. D'où cet article donc.

Téléphone commandé lundi 3 mai. Livreur passé vendredi 7, puis devant réapparaitre le 10 (pour une raison que je ne m'explique pas, il existe une relation de cause à effet entre une défaite de nazillons en goguettes il y a 60 ans, et l'absence de livraison un samedi 8 mai). Donc le lundi matin, je travaille de chez moi et commence donc mon article/dossier/news/papier/bilan sur Android tout en attendant mon téléphone. Téléphone qui doit tourner sous Android, vous suivez ? Mais bien sûr, le livreur n'est jamais passé le lundi, ça aurait été trop facile. Le mardi, je poste donc mon article sur Ecrans.fr et il est finalement vendu aux Garriberts (responsables de la section écrans/médias) pour passer dans le journal papier du mercredi. Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, en guise de récompense, j'ai récupéré mon téléphone à la Poste le mercredi soir.
Et quand même Alex Hervaud, possesseur d'iPhone (3G sans S, certes) tweete ça, c'est que décidément, Android a un potentiel énorme, même auprès de la concurrence, quoiqu'en disent les responsables d'Apple.



Pour l'article, j'ai essayé de réfréner au mieux ma Positive attitude, même si compte tenu de la visibilité de l'actualité d'Apple sur Ecrans, j'avais plus ou moins carte blanche pour faire contrepoids. Genre je pèse lourd quoi, nanmého ! On m'a dit, par la suite, que l'article était trop court. Anéfé, j'aurais pu en rajouter bien plus, jusqu'à en faire des tonnes. Parler des causes de l'échec commercial du Nexus One, de la version 2.2 d'Android plus rapide, des prochains modes de mise à jour du système, fonctionnalité par fonctionnalité via le Market, de la synchronisation du système avec les services de Google, de l'ouverture de l'OS en comparaison avec l'iPhone OS non jailbreaké, mais je ne suis pas sûr que tout le monde aurait suivi. Là par exemple, si tu me lis juste parce qu'on se connait en vrai et pas parce tu aimes les sujets traités sur mon blog, y a de grandes chances que tu sois largué. Ce n'est pas pour rien s'il y a de très bons blogs entièrement spécialisés dans l'actu Android.

Ca se sent là que j'ai simplement la flemme de développer mon article ? Un peu ? Bon, pas grave, je fais avec, même si je m'arrête là.

NDGriffoooo : Je suis bien conscient qu'au fond, ce billet ne mène à rien. J'avais simplement envie d'en rajouter une couche sur les bienfaits d'Android, de publier un billet, de vous montrer mon nouveau joujou et de vous noyer sous les liens. C'est désormais chose faite. D'avance, de rien.

2 mai 2010

On s'fait une toile ? #2 - Kick-Ass & Iron Man 2

Bon allez, on se sort les doigts de l'anus et on se lance enfin dans ce semblant de critique qui traine dans ta tête depuis deux semaines. D'abord Kick-Ass, puis Iron Man 2.

En fait, comme je l'ai déjà dit, je ne me trouve pas bon dans la critique. Je ne dis pas ça pour faire face aux futurs assauts hein, je suis juste trop brouillon et je n'ai pas les références nécessaires pour resituer une oeuvre dans son contexte. Typiquement, là je m'apprête à parler de Kick-Ass et Iron Man 2 sans même avoir lu les comics ou connaître la "vraie" histoire de ces personnage. Je ne peux donc m'attarder que sur mon ressenti et sur ce qu'on m'a dit quant à leur background.

Kick Ass d'abord. Je vais être direct, j'ai pris une grosse claque dans la face. On m'avait parlé du comics, beaucoup. J'avais entendu monts et merveilles sur le scénario de Mark Millar et sur le trait de John Romita Jr, mais vraiment, je ne m'attendais pas à en prendre autant dans les mirettes. C'est simple, c'est le meilleur film de divertissement que j'ai pu voir depuis Inglorious Basterds, rien de moins. Et la comparaison n'est pas fortuite : beaucoup rapprochent le film de Matthew Vaughn aux productions tarantinienne. La violence y est sûrement pour beaucoup. Parce que oui, très clairement, Kick Ass n'est pas un film pour enfant, c'est un film violent malgré son univers pop et coloré. C'est justement cette violence qui m'a plu dans le film. Une violence particulièrement bien filmée, avec une BO efficace (The Prodigy, The Hit Girls, New York Dolls et un passage drolissime de Gnarls Barkley) et sublimée par la prestation fantastique de Chloe Moretz (Hit Girl).
Malgré tout, c'est là que le bât blesse. Cette violence, que je trouve jouissive et qui m'a offert un véritable exutoire, est jugée par certains comme déplacée parce qu'elle ferait l'apologie du "Do it yourself". C'est notamment l'une des critiques reprises par Philippe 'John Plissken' Guedj : "la gêne et le malaise l'ont largement emporté", "ce cirque dégénéré et moralement irresponsable, jouant avec les notions de vie et de mort comme on clique sur Chatroulette". Ah ouais quand même ...

Sauf que la violence et l'autodéfense, c'est le fonds de commerce de l'univers des super-héros. Qu'est-ce que Batman sinon un mec qui s'est dit qu'il allait faire régner la justice parce que la police était impuissante (certes, c'est un poil plus complexe, mais je raccourcis volontairement). Ok, les adaptations ciné de Batman ne sont pas aussi violentes que celle de Kick Ass, mais la notion de self defense y est tout aussi présente. A la différence près que dans Kick Ass le danger est toujours visible, à en juger par la facilité avec laquelle le héros se fait démonter. Systématiquement ...

Et puis merde, c'est une fiction, un divertissement. Et quel divertissement putain ! En sortant, je me suis juste dit "il faut vraiment que Iron Man 2 soit bon s'il veut se faire remarquer après cette tuerie".

Encore une fois je ne vais pas tourner autour du pot, Iron Man 2 est un cran en dessous de Kick Ass. Un cran en dessous d'Iron Man 1. Un cran en dessous de la plupart des premiers volet d'adaptations de comics. Comme la plupart des suites aux films de superhéros. En fait, je n'avais jamais fait gaffe à ça jusqu'à ce que Erwan Cario (rédac' chef d'Ecrans.fr, cabotage inside) ne me le fasse très justement remarquer : les suites aux films de superhéros sont toujours bâclées. Parce que le premier volet retrace systématiquement la naissance du héros. Et que le second, à court de sujet à privilégier, fait l'erreur de les entasser sans les développer. Inévitablement, c'est le cas d'Iron Man 2. Black Widow, Nick Fury, War Machine, Whiplash, les allusions aux futurs Avengers, le duel fratricide avec Justin Hammer, la relation de Tony Stark avec son père ... Burp, j'en ai trop avalé d'un coup, j'ai la nausée. C'est terriblement indigeste et le scénario passe constamment du coq à l'âne sans que l'âne, ou le coq, ne soit jamais plus développé que ça. Qui est Black Widow ? Ah, War Machine et Starkinet ont failli se buter mais maintenant ils se kiffent ? La relation entre le père de Whiplash et celui de Stark ? Ouais c'est vrai, après tout en s'en fout, ce n'est jamais que le support principal de l'intrigue ... un énorme gâchis.

Sinon, y a pas à chier, c'est beau, bien foutu et bien joué. Peut être un peu trop d'ailleurs. Là, je sais que je ne peux m'en prendre qu'à moi même, mais je m'attendais à un film un peu cradingue avec sang, sueur et poils. Pas de testostérone ici, Tony Stark est une icone pop qu'il ne faut pas abimer, même sous son armure. Je le sais bien, c'est moi qui suis en tort, moi qui avais zappé l'esprit du premier volet, moi qui critique trop facilement. Mais quand même, ça m'a l'air un peu propre sur soi. Ne serait-ce que la disparition de Whiplash expédié en moins de deux. Encore un baclage.

Circulez, y a trop à voir ...


Si vous voulez confronter les avis sur le sujet, faites aussi un tour par là :
Pour Kick Ass : Libération/Ecrans, John Plissken, Tibo.
Pour Iron Man 2 : Iztkombi1, John Plissken, Geek le mag.

24 avril 2010

J'me voyais déjà en bas de l'article ...

 Je me permets de publier un mail envoyé ce matin à mes contacts, plus ou moins proches :
Amis, camarades, parents, cousins, cousines, frères, demi-soeur, objets, ex-collègues et autres personnes inqualifiables, l'heure est grave !
Ce samedi 24 avril s'annonce comme l'un des plus beaux de l'année, voire de la décennie. Il fait effectivement beau et les oiseaux chantent. Ouais c'est cool, mais ça on va dire que tout de suite, on s'en fout.
Pour comprendre ce dont il s'agit, je vous invite, au préalable de vous munir d'1€30 (cherchez bien sous votre lit, ça doit être trouvable, même en pièces de 10 centimes) et de prendre d'assaut votre kiosque à journaux le plus proche. Maintenant vous demandez Libération (c'est pas dur à dire Mamy, tu devrais y arriver en faisant un effort, "Li-bé-ra-tion", voilà !).
Vous rentrez chez vous, ou si vous êtes vraiment pressés, vous l'ouvrez directement, ça ne devrait pas trop vous causer préjudice. Le cahier central "Le Mag", page XX "Connecter". Trois articles.
Un gros article sur une donzelle qui s'amuse à déranger les gens dans le métro, un autre sur un site avec pleins de boutons inutiles et un dernier sur un jeu débile où il faut dégommer des n'avions. Ouais, des thèmes basiques mais ne critiquez pas trop vite.
Maintenant, vous jetez un oeil au nom sous l'article principal ...
Rappelez-vous, vous devez forcément le connaitre de quelque part ce "Geoffroy Husson". Probablement un ami, camarade, fils, cousin, frère, demi-frère, ex-collègue ou autre personne inqualifiable. C'est bon ?
Et les deux articles en dessous, G.H. hum ... Non non, pas comme "Gregory Horault". Vous connaissez un Gregory Horault vous ? Non non, comme Geoffroy Husson. Comment ça qui ça ? Relisez quelques lignes au dessus ! Voilà ...
Tout ça pour vous dire, parce que j'espérais bien que ça arrive un jour, que non seulement mon premier papier est dans le Libération de ce week end, mais qu'en plus il y en a trois signés de ma main. Tous trois choisis par mes soins et adossés à un excellent article d'Isabelle Roberts et Raphael Garrigos, probablement les plumes pour lesquelles j'ai le plus d'admiration dans le milieu. Voilà, certains d'entre vous souhaitiez être prévenus. Pour les autres, tant pis.

Geoffroy (ouais ouais, comme les signatures des articles)
PS : Non non, sur la gauche de la page, le "20 euros, c'est la somme minimale que les internautes peuvent investir pour devenir coproducteur du prochain film X de Marc Dorcel", c'est pas de moi, ni même mon idée d'ailleurs.
Pour retrouver les trois articles en questions, ils sont déjà disponibles sur Ecrans.fr, dans une version légèrement différente (plus longue ou plus technique) depuis plusieurs jours :

17 avril 2010

En vrac (#7)

  • Je vais peut-être retoucher le thème du blog bientôt. Faire un truc un peu plus compatible avec les petites résolutions.
  • Et faire d'autres rubriques, aussi. Genre un truc "j'ai écrit/j'écrit là aussi" avec des liens vers Ziknation, Cosystreet, Mobiles-Actus ou Ecrans.fr.
  • Pour mes vieux Skybogs, je vais zapper hein, vous m'excuserez.
  • D'ailleurs ouais, j'ai commencé mon stage à Ecrans.fr-Libération la semaine dernière et putain, je kiffe mais grave quoi.
  • Petite sélection totalement subjective d'articles publiés jusqu'ici : Nowatch, des geeks sur canapé, iPhone OS4 et le multitâche fut, et Marie et les inconnus du métro.
  • Des brèves aussi : Ces images qui ne passent pas sur iPhone, ou Star Wars fait maison.
  • En fait, j'adore ce que je fait. Ca se rapproche pas mal des thèmes que j'aborde d'habitude sur ce blog, mais avec le panneau "Libération" et tout ce qu'il implique au dessus de la tête. Responsabilité, journalisme, conseils et apprentissage.
  • J'en viendrais presque à me dire que j'ai bien fait de redoubler. 
  • Même si je le dis pas, je le pense en tous cas, c'est déjà ça.
  • Sinon, un grand merci à vous tous pour votre soutien d'il y a deux semaines. J'ai porté plainte et normalement c'est en bonne voie pour qu'ils soient interpelés. Je doute qu'ils prennent cher mais c'est déjà ça.
  • En parlant de ça : +133% de visites, vous êtes vraiment des hyènes, putain !
  • Ah, et j'ai aussi du passer de 150 followers à 230 en deux semaines. Mais là, l'arrivée à Ecrans a du donner un coup de pouce. 
  • Si vous aviez un disque à me conseiller en ce moment, ce serait lequel ?
  • Premier appel au commentaires ever sur Brouhaha, ça se fête !
  • Dans quelques jours, je devrais enfin qui je vais voir au Cabaret Vert en aout.
  • Cabaret Vert auquel je me rendrai après mon voyage familial en Islande.
  • Et non, c'est prévu depuis longtemps, mais avec les évènements récents ça n'en sera que d'autant mieux.
  • Sinon, j'ai refait entièrement l'organisation de ma chambre la semaine dernière.
  • Mais normalement, vous devriez vous en foutre.
  • Non ?
  • Ah si, je me disais bien ...
  • Bon ben c'est que c'est la fin alors.
  • Bon week end !

5 avril 2010

Chronique d'une violence follement juvénile

Et dire que ce matin, sous la douche, je me demandais quel serait mon prochain billet sur ce fabuleux site. Un article sur Twitter et le journalisme ? Une analyse sur l'iPad ? Une critique cinéma ? Bof, tout ça a déjà été fait et refait.
Je me demandais ça jusqu'à ce que la vie, la vraie, me rattrape. Vous savez, la vie, celle qui parfois peut vous surprendre et vous sortir de votre Geek Mag ou de votre iPod. Cette vie qui peut vous étonner par sa violence. Cette vie qui peut vous assommer comme un kick en pleine face. Enfin, la vie quoi.

J'ai pas envie de me lamenter sur mon sort, juste d'exorciser le truc, de le sortir une bonne foi pour toute pour pouvoir dormir sereinement. Et je veux encore moins que ce billet soit repris afin d'en tirer quoique ce soit.

20h45, je quitte difficilement le foyer familial et la retransmission des Tontons flingueurs pour aller au cinéma. Voir Dragons, a priori. Comme toujours, casque vissé sur les oreilles et, exceptionnellement, Geek le mag' dans la besace pour passer le temps. Mes podcasts sont à jours donc je m'occupe comme je peux.

Maisons-Alfort Stade (ligne 8), je m'installe dans les fauteuils centraux pour être bien à l'aise et pouvoir poser mes pieds sur les fauteuils d'en face. Comme d'habitude. C'est dimanche soir, le métro est vide en direction de Paris. Comme d'habitude.

Arrivé à Liberté, 8 gars rentrent dans la rame. Ils s'installent à côté de moi alors que la rame les accueille les bras ouverts. Je sens le truc louche, je range donc mon magazine. Faudrait pas l'abimer non plus, je l'ai pas encore terminé.
Après quelques secondes, l'un d'eux semble vouloir me parler. Je retire donc mon casque pour qu'il puisse répéter sa question.

"Putain arrête de me regarder !"

Ok, très bien, je baisse les yeux. Pas apeuré, juste que dans un tel cas, je préfère m'écraser.

"Oh connard j'te parle !"

Bon, je demande si j'peux lui être d'une quelconque utilité : "j'peux t'aider ?"

"Eh mais il me parle en plus ! Ferme ta gueule !"

Mouais, bon. Un individu apparemment dénué de toute logique. L'ignorer simplement. Le mec s'approche de moi. Difficile de l'ignorer dorénavant. Il voit mon casque audio.

"T'as un iPhone ?"

Moi, un iPhone ? Et mon cul, c'est du poulet ? Passons sur cette faute de gout affligeante.

"Vas-y il est classe ton casque, tu me le files ?"

Toujours pas non.
A ma grande surprise, il ne s'y accroche pas, laisse tomber. Et ne demande pas à quoi mon casque est relié si ce n'est pas à un iPhone. Il ne demande pas à voir mon portable ou mon iPod. 400 euros à eux deux.
Non, manifestement il veut autre chose.

Et c'est là que j'ai compris.
Ou plutôt non, que je n'ai plus rien compris.

Peut être quelques insultes, et puis des coups.
De pieds, de poings.
En prenant appui sur les sièges alentours.
8 paires de pieds et de mains s'abattant contre mon visage et mon torse.
Ca n'a pas dû durer très longtemps pourtant.
C'était intense, passionnel, on a partagé un vrai truc tous les 9.
A un moment, dans un élan de lucidité, j'ai songé à relevé mes bras vers mon visage, comme pour parer les coups. J'ai finalement retenu quelques bases de mes cours de boxe française du collège.
Ce mouvement m'a permis de voir le reste du wagon. Entre temps il s'est rempli. Un autre groupe de jeune discute plus loin mais n'ose pas intervenir.
Des coups de pied dans le visage, des coups des poing contre les lèvres.
Pourtant, je reste asssis, immobile, comme éteint.

Et là j'entends une voix : "Non, putain les mecs laissez-le c'est pas cool".
"Pas cool", c'est pas non plus le terme que j'utiliserais si je devais raconter l'histoire sur mon blog, mais ça me va. Le mec les a distrait. Mon cerveau s'est rallumé et mes sens se sont réveillés. J'entends alors la sonnerie de la fermeture des portes. La fermeture ! Pas encore passer un autre voyage avec eux. Vite ! J'écarte les portes avec tout ce qu'il me reste de force.
Les gars sont restés à l'intérieur. L'un me crie "Eh, on t'a pas agressé hein !"

Ahahahahahahahah !

Et mon cul connard ?

Je crache du sang. Je sens mes lèvres déchirées. Ma migraine a empiré entre temps.

Et s'il m'attendaient ? Je ne peux décemment pas attendre la prochaine rame. Ce sera Vélib' jusqu'à Bercy 2. Parce que oui, j'ai pas fait le trajet pour rien, je vais le voir ce film.

"Eh, on t'a pas agressé hein !"
C'est pas ce qu'il m'a semblé pourtant. En sortant, je vois quelqu'un au guichet. La dame de la RATP est très aimable, me propose quelques soins, prends la signalisation des gars. "7 à 8 mecs, tous en jogging".
"Quelle origines ?" La question m'étonne un peu ...
"Vraiment de toutes" Ma réponse l'étonne aussi.
Je continue la description "... à vue d'oeil, moyenne d'âge entre 12 et 14 ans".


Ah, je vous avais pas dit ? Ils avaient grosso modo 13 ans. Ouais je sais. C'est essentiellement ça qui m'a causé un choc. Ca et la violence gratuite.

13 ans ...

Agressé par 8 gosses de 13 ans ...

Ca calme.
J'enfourche mon vélib', j'arrive à l'heure à ma séance. Dragons est un film génial (finalement ce billet aura un reflet de critique ciné). Du moins assez bon pour me faire plus ou moins oublier cette histoire pendant 1h30 et même me faire rire, c'est dire.

Le retour : métro ou vélib' ?
Je choisis la voie de la raison, y a pas de vélib' à Maisons-Alfort. Ce sera donc métro.
Durant le trajet, je choisis d'exorciser le truc : je raconte ça sur Twitter. J'essaie de me donner un genre en y foutant un peu de cynisme : "Tabassé dans le métro il y a deux heures. J'aurais du penser au livetweet, ca m'aurait fait gagner quelques followers."

Et là, c'est un dizaine de commentaires qui viennent s'informer de mon état, savoir où et comment ça s'est passé, pourquoi et surtout, si je vais bien. On me conseille de porter plainte. Ca va de soi.
On ne mesurera jamais assez l'influence de Twitter sur le moral. Son aspect compassionnel et le lien que différents utilisateurs peuvent créer entre eux. Voilà, j'arrive quand même à faire un lien entre ça et Twitter.


Finalement je m'en sors indemne, rien de volé, rien de cassé si ce n'est mes lèvres. Au moins elles sont pulpeuses là. Asymétriques, mais pulpeuses. Il ne reste que le souvenir choquant de cette violence.
Cette violence aveugle, folle et juvénile.

31 mars 2010

Vidéo démo du Xperia X10 Mini Pro

Ca, s'est fait. Après plusieurs heures à tripatouiller Youtube, Super, Dailymotion, Adobe Premiere, et même Windows Movie Maker, j'ai enfin réussi à uploader cette foutue vidéo test.
Je l'ai réalisée il y a maintenant un peu plus d'une semaine pour le compte de Mobiles-actus.com où j'ai effectué mon stage il y a quelques mois. Première vidéo test/démo donc soyez indulgent mais pas béni-oui-oui pour autant, j'ai besoin de conseils.



26 mars 2010

En vrac (#6)

  • Je commence à ma le toucher hein, niveau Photoshop ?
  • La première affiche est de moi. La seconde est celle, officielle, de la Paramount, plutôt "bof".
  • Un grand merci à Martiiin et Zebouli pour m'avoir donné quelques conseils techniques.
  • C'est bon j'ai fini de me caresser l'égo.
  • Ah non en fait : j'ai signé la toute première pige de ma vie professionnelle : Test du Sony Ericsson Xperia X10 Mini Pro
  • Mardi je suis passé à l'Apple Store pour avoir un renseignement quant à la garantie de mon iPod Classic. Je suis ressortie avec ça. 4 jours pour simplement échanger un produit c'est fort. De là à dire que la plupart des produits Apple sont défectueux ... Huhu. /troll.
  • Tiens, je me suis inscrit sur Delicious récemment. du coup je laisse peu à peu tomber mon profil Tumblr. Si vous voulez jeter un oeil à mes liens favoris c'est par là.
  • En revanche ça va me forcer à designer un nouveau bouton sur la gauche du blog.
  • En parlant de blog justement, suite au renouveau de mon groupe, je suis en plein design du site et du blog d'Amearth. Je vous filerai les liens (même s'ils ne sont pas ultra originaux) en temps et en heure.
  • Par contre pour le compte Twitter du groupe, il est déjà actif et pour vous abonner, suivez le lien !
  • Je vous encourage aussi (forcément) à devenir fan sur Facebook
  • Quoi dire d'autre ?
  • Je pense exploser prochainement mon record de séance de ciné par semaine. J'en suis à 4 au moment où je rédige l'article. Sachant que je vais voir Légions ce soir et que j'y retournerai probablement dimanche.
  • En revanche, quand je pense à recommencer une chronique "On s'fait une toile", j'ai une espèce de poil qui me gratte la paume.
  • Mais en parlant chronique liée au cinéma, vous pouvez vous plonger là dedans, c'est super bien sélectionné et rédigé par un mec à la plume particulièrement affutée.
  • Ahahah !
  • C'est fini pour cette fois je pense.
  • Ouais je crois bien.
  • Bon week end alors ...
  • Hé ho, tu pourrais au moins me répondre quand je tâche d'être sympa.
  • Voilà, c'est mieux !
  • J't'apprends la vie moi c'est tout !
  • T'chô !

16 mars 2010

Corpotweets VS Personal Branlette


Depuis le temps que je comptais publier un billet scolaire afin de vous apprendre à décrypter Twitter ...
Twitter est un service qui permet de poster des messages de 140 caractères ou moins.
Voilà, ça c'est fait. On peut passer à la suite.

En fait mon souci vient essentiellement du fait que depuis plusieurs semaines je voulais rédiger un billet sur le personal branding. Envie renforcée ces derniers jours par quelques évènements liés à Twitter, au journalisme, aux rédactions et à LA rumeur.

Pour la rumeur, vous pouvez aller vous renseigner ailleurs. Sachez simplement, pour comprendre la suite, que plusieurs journalistes web ont fait part d'une rumeur via leur compte Twitter.
La question qui se pose alors est simple : un journaliste qui possède un compte Twitter engage-t-il son média dans ses tweets ?

C'est là qu'on en vient au fond du problème. Avant que je me lance dans la rédaction de ce post, je voulais uniquement aborder le sujet du personal branding, cette pratique qui pousse une personne à faire de son nom une marque à part entière.
C'est particulièrement le cas chez les journalistes. Aujourd'hui, je vous le dis clairement, je lis certains articles uniquement parce qu'ils ont été rédigés par une plume que j'apprécie, voire que j'admire.
Généralement, cette pratique passe par la création d'un compte Twitter ou d'un blog ou des deux. Grâce à ces médias personnels, le journaliste s'affranchit de la contrainte de sa hiérarchie, est plus libre, et frappe souvent plus juste.

Peu à peu, j'ai commencé à m'intéresser de plus près à ces plumes. J'ai ainsi appris que Vincent Glad était en fait journaliste à Slate, que Alexandre Hervaud bossait chez Ecrans, que Lâm Hua écrit notamment pour GQ et Technikart ou que David Abiker était chroniqueur sur France Info. Je me suis donc, tout naturellement, mis à suivre leurs activités purement professionnelles.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le personal branding, c'est tout bénèf' pour l'employeur.
Sauf si le journaliste venait à partir, certes ... Mais c'est justement l'un des buts du journalistes : faire montre de sa valeur à sa rédaction et, éventuellement, créer sa vitrine personnelle pour montrer aux autres ce dont il est capable.
Très franchement, ce n'est pas pour rien que l'étudiant wannabe journaliste que je suis écrit sur le blog que vous lisez à l'instant, est plutôt actif sur Twitter et a créé un site web sous son patronyme.

Bref, le personal branding c'est de la grosse boulette, c'est tout. Sauf quand ...


Sauf quand justement, il n'est pas compris par les autres.
On en revient à LA rumeur. Certains journalistes l'ayant propagé travaillent (c'est généralement le rôle d'un journaliste) pour des rédactions. Quelques lecteurs ne font toutefois pas la part des choses entre le journaliste, le simple internaute et le porte-parole du média pour lequel il travaille.
Pour simplifier : quand un journaliste/rédac' chef de Slate.fr poste un statut concernant LA rumeur, le fait-il comme un simple utilisateur, pas forcément informé, voire potache, comme un journaliste qui a une vraie info, ou se fait-il la voix de son média et en engage-t-il la responsabilité/crédibilité ?
Pour compliquer : un des aspects de Twitter le moins abordé par les médias lorsqu'ils parlent du réseau social, c'est le LOL. Le LOL, c'est cette manie de poster des messages drôles. Des traits d'esprit de 140 caractères. Les blagues les plus courtes sont les meilleures. Le LOL, c'est ce qui pousse Alexandre Hervaud (d'Ecrans.fr, vous suivez ?) à écrire "Non, mais si tu veux mon na'vi..." OH TAIS TOI JAMES CAMERON au moment où je rédige ce billet.
Et non, le LOL n'a rien de journalistique mais il contribue grandement au personal branding.
Ah, et LA rumeur a, la plupart du temps, été traitée sur Twitter via le LOL. Encore moins journalistique donc. Mais c'est accessoire. Sûrement ...

Alice Antheaume, à l'époque où elle dirigeait encore la rédaction de 20minutes.fr, considérait comme impossible le fait d'engager un journaliste qui ne sache pas utiliser Twitter.
Aujourd'hui toutefois, certains en viennent à poser des questions concernant le rôle du journaliste sur Twitter. Doit-il avoir un compte perso ? Doit-il préciser qu'il bosse pour un média ? Doit-il tweeter sous pseudo ou sous son vrai nom ? Peut-il poster librement s'il a précisé dans son nom qu'il travaille pour tel ou tel rédaction ?
Depuis quelques jours, l'agence Reuters a opté pour le multi-compte, c'est à dire qu'un journaliste ouvrant un compte au nom de l'agence devra en avertir sa hiérarchie qui pourra le contrôler. Le même journaliste devra néanmoins utiliser un compte Twitter personnel pour les statuts sans rapport avec sa fonction chez Reuters.


Différencier un compte pro/sérieux d'un compte perso/potache, ça s'apparente quand même à une limitation du personal branding. Dommage ...




PS : Si vous ne voyez pas où je veux en venir, c'est pas grave. Dites-vous juste que j'avais un super titre à caser dans un billet.
PS2 : J'espère que vos yeux se rétabliront vite de l'infamie visuelle illustrant ce billet.

6 mars 2010

The Oscars 2010 : le liveblogging

Vous n'êtes pas sans l'ignorez, après les Césars et la rafle d'Un Prophète la semaine dernière c'est demain soir au cinéma américain de s'auto-célébrer.

Comme tous les ans, Canal + rediffusera la cérémonie durant la nuit de dimanche à lundi, à partir de minuit. L'occasion pour moi de tenter un liveblogging.
Rafraichissez donc la page de temps en temps, puisque ce billet sera actualisé au fur et à mesure de la durée de la cérémonie.

A demain !

     22h34 : les gens commencent à arriver, la soirée ne commence que dans une heure trente. Hum ... Let's go préparer de quoi faire de flabistoufants hot dogs.
     23h14 : Même si le livetwitte est so 2009, Warden n'est décidément pas à la page. Il suit la soirée sur Twitter, le noob. Par ici : @warden
     23h43 : Bon, H-1, Amearth est réunit au grand complet après une répèt'. Résultat, chant de Feel Good Inc. à tue tête dans mon salon. Promis dans 1/4 d'heure, je commence à vous parler cinéma.
     00h16 : Luc Besson invité. Il souhaite l'oscar du meilleur film pour Avatar. Kill kill kill !
     00h24 : On commence les pronostics ici, directement sur le meilleur film. Droit au but. 2 sont pour Démineur, 3 pour Inglorious Basterds, dont moi.
     00h46 : Pendant que sur Canal, on s'astique sur "je vais avoir Zack Efron au tapis rouge" ou "waouh, la belle robe", nous on débat sur le futur reboot de Spiderman. Encore 100 minutes avant le début de la cérémonie.
     01:08 : Et, comme tous les ans, Didier Allouch se prend les plus gros vents de l'histoire des cérémonies de remise de prix. Même auprès de Mariah Carrey, c'est dire le fail.
     01:16 : Petite mise en contexte : les coulisses du liveblogging #osef. Et pendant ce temps là, rien ne se passe à L.A. Ah si, Sigourney se fait interviewer par Canal. Mais franchement, foutez-lui la paix, vous l'avez déjà suffisamment traumatisée avec les Césars la semaine dernière.
     02:33 : La cérémonie commence enfin et Neil Patrick Harris (Barney de HIMYM) fais son show. Overlove !
     02:40 : Alec Baldwin et Steve Martin me soulent déjà ...
     02:49 : Allez, c'est parti pour les prix. Meilleur second rôle masculin : Christoph Waltz pour Inglorious Basterds \o/. Amplement mérité à mon humble avis.
     02:51 : The Blind Side, "une remarquable prestation de Sandra Bullock qui vous prend pas derrière" "Ok ... Euh wait, WTF !"
     02:57 : Meilleur film d'animation maintenant, et fausses interviews des personnages desdits films. Par contre, la traduction est de pire en pire. Up (Là Haut) vainqueur. Prévisible, mais plutôt mérité.
     03:01 : Meilleure chanson originale. Le blogueur musicale que je suis tend l'oreille.Hum, j'en connais aucun parmi les nominés sinon les chansons de la Princesse et la Grenouille. Finalement c'est The Weary Kind du film Crazy Heart. Pas encore vu.
     03:07 : Nouvelle pub. Ils se font des couilles en or les TV networks aux US. A venir : meilleur scénario original.
     03:12 : On me souffle à l'oreille que la première pub pour l'iPad sera diffusée ce soir aux USA. Ici on choisit Inglorious Basterds. L'académie chosit Démineur. Mouais ...
     03:22 : Hommage à John Hughes, décédé cette année. Apologie du teen movie en perspective.
     03:26 : Luc Besson parle. Bouchez-vous les oreilles, elles vont saigner.
     03:28 : Alors qu'à la traduction made in Canal, on a de plus en plus de mal, voici venir le meilleur court-métrage d'animation. Deux français nominés. Finalement, Logorama, français, l'emporte. A découvrir d'urgence online pour son inventivité.
     03:34 : Meilleur court métrage documentaire.Juste pour info parce qu'à vrai dire j'en ai rien à foutre, Music by Prudence l'emporte.
     03:37 : Meilleur court métrage tout court : The New Tenants.
     03:38 : Pour le meilleur maquillage, Ben Stiller se fout de la gueule d'Avatar, déguisé en Na'vi. J'adore ce mec, définitivement.
Il remet le prix à Star Trek. Live long an Prosper.
     03:47 : Luc Besson continue de se ridiculiser sur le plateau de Canal+. C'est bien d'assumer d'avoir des yeux d'enfant et de jouer au touriste quand on a son niveau d'influence dans le cinéma. C'est bien. Ou triste, au choix. Ici on a bien notre petite idée ...
     03:49 : Meilleur scénario adapté maintenant. On a une petite préférence pour In The Loop et District 9 par ici. Precious l'emporte. Bof bof bof.
     03:56 : On arrive au meilleur second rôle féminin. Et encore un prix pour Precious. Mo'nique cette fois. Comme dirait Warden : "p'tain mais c'est l'année des grosses renoi ou quoi" #shitsmypalesays.
     04:06 : Sigourney Weaver parle d'Alien et c'est pas drôle ... Oscar de la meilleure direction artistique. Tous les regards vers Avatar. Et ouais. Pas de surprise donc.
     04:10 : Ca va vite, les prix s'enchainent. Tom Ford et Sarah Jessica Parker remettent le prix du meilleur costume à The Young Victoria, film encore inconnu au bataillon.
     04:17 : Sketch de Baldwin et Martin sur le thème de Paranormal Activity. Je retire ce que j'ai pu dire sur les compères en début de retransmission. Mort de LOL.
     04:22 : Hommage au films d'horreurs. Freddy, Psychose, Shinning, Twilight, Blair Witch. Hum, wait ! Twilight ? WTF !
     04:24 : Ok, tous les prix et tous les métiers du cinéma sont important mais l'oscar des meilleurs effets sonores, vraiment ? Ca soule un peu les prix techniques là. Prix accordé à Démineur. On en est à 2-1 dans le duel Démineur-Avatar.
     04:27 : Meilleur mixage sonore pour Démineur. Ouais, le film remporte tous les suffrages pour sa qualité sonore, c'est déjà ça.
     04:35 : Après un interlude, forcément de trop, avec Luc Besson, on retourne au Kodak Theater pour le prix de la meilleure photo. Prix décerné à la direction photo d'Avatar. Grosse surprise ici puisqu'Avatar est juste graphiquement hideux.Surement un prix félicitant le challenge technique.
     04:43 : Un gros gros soucis technique avec le teaser du prochain film de Besson. Je savais bien qu'il fallait pas l'inviter. "Le meilleur c'est les verrins" mais oui mon gros.
     04:46 : Ah, enfin ! Meilleure musique ! Ouais, je ponctue que par des exclamations cette fois ! Faut dire que je l'attendais ! Allez, Up ! Up ! Up ! Rien à foutre des danseurs, j'veux le prix pour Up ! Up Up ! Ah, et si c'est Avatar qui m'emporte, je me taille les veines. Ou presque.
C'est bon, Up l'emporte. Je pourrai dormir en toute sérénité.
     04:55 : Meilleurs effets spéciaux. Il ne devrait pas y avoir de surprises pour Avatar, même si avec Star Trek et District 9 il y a de la compète. Effectivement, Avatar l'emporte.
Rappel : Avatar 3 - 3 Démineur.
     05:01 : Matt Damon pour remettre le prix du meilleur documentaire, accueilli par la musique d'In Victus. The Cove l'emporte. Génial non ? Non ? D'accord.
     05:06 : Il commence à se faire tard et on n'en est encore qu'au meilleur montage, prix remporté par Démineur alors qu'Inglorious Basterds était en compétition. Mérité mais dommage pour Tarantino.
     05:09 : Il ne reste plus que deux survivants sur les 5 spectateurs initiaux. Autant vous dire qu'à 2, les pronostics vont être plus serrés qu'à 5.
     05:11 : Meilleur film étranger à venir. On rappelle que Un Prophète est en compétition principalement avec le Ruban Blanc. Jack (cf. l'accent de Allouch) Audiard pourrait bien le remporter suite à la rafle de la semaine dernière.
     05:16 : Prix remis par Almodovar et Tarantino, deux amoureux du cinéma français, un signe ? Oh putain, un outsider pour le prix, Le Secret de ses Yeux. French fail again.
     05:21 : Il ne reste plus que 3 ou 4 prix. Le prochain ? Meilleur acteur, puis meilleure actrice, meilleur réalisateur et enfin meilleur film. Si je m'embrouille pas dans les prix hein ...
     05:24 : Meilleur acteur donc. Prix remis par 5 autres comédiens. Ils reprennent la formule de l'an passé sauf qu'au lieu d'avoir des anciens lauréats à la présentation, on a des proches des nominés. Et c'est donc Kate Winslet qui remet le prix à Jeff Bridges pour son rôle dans Crazy Heart.
     05:36 : Blablablablabla (Jeff Bridges dans le texte).
     05:38 : Blablablablabla (Canal+ journalists + Luc Besson dans le texte).
     05:41 : On passe à la meilleure actrice. Là, bizarrement, aucune qui ne m'inspire spécialement puisque je n'ai vu aucun des films pour lesquelles les candidates sont nominés. C'est Sandra Bullock qui remporte le prix pour The Blind Side.
     05:50 : Et on repart pour une séance de Blablablablathanksblablablainspirationsblablablablablashare.
     05:52 : On me signale dans Google News que Bullock a gagné le Razzie Award de la pire actrice cette année. Ahahah ! I Laugh.
     05:55 : Et hop, un oscar de plus pour Démineur. Kathryn Bigelow pour meilleure réalisatrice. La première femme à remporter le prix. Et meilleur film aussi par la même occasion. 


On remerciera tout de même l'ex-époux de Kathryn Bigelow d'être passé.
Boom, In Your Blue Face, Avatar ! 6 - 3 !
     06:05 : Merci à tous de m'avoir lu ! 


DormiiiiizZzZzZzZ ...

1 mars 2010

Ce billet vaut 10 repas. Si, si !

Pas que le sujet m'inspire un billet en lui-même, mais puisque j'ai été choisi par Jovien Clauzade, je me vois mal refuser. Et il parait que c'est pour faire le bien. Il parait ...

Je me suis pas vraiment attardé dans les détails, trop heureux qu'on fasse appel à moi. Dans les grandes lignes, l'objet de cette campagne consiste à rédiger un billet sur la campagne. Pas sorcier.
Dès qu'un billet est rédigé, 10 repas sont offerts par les restos du coeur. Comment ? J'en sais rien, je vous dis que je suis pas allé plus loin.

Quoiqu'il en soit, ça portera au moins l'attention sur cette association pour laquelle j'avais voulu faire du bénévolat y a quelques années. Ouais je sais ...
D'autant plus que le vecteur utilisé cette fois, n'est pas la variétoche des Enfoirés mais le web.

Bref, la campagne est poussée par Danone et Carrefour et les détails (que je n'ai pas consulté par pure flemme, je le rappelle) sont disponibles ici.
Me reste plus qu'à choisir 3 blogueurs et c'est là que le bât blesse plus ou moins. J'interpelle quand même Iztkombi1, Anaccronisme et Tibo si ça leur dit (ça ferait 30 repas de plus offerts).

22 février 2010

En vrac (#5)

J'aime bien repasser de temps en temps sur mon blog, voir s'il se porte bien, s'il reçoit de nouveaux commentaires ou vérifier ses stats, c'est mon petit moment egotrip de la semaine.
Et comme souvent, là j'ai plein de trucs à dire, mais de petits trucs hein, tous petits. Si bien qu'il m'est bien impossible de développer un billet pour chaque sujet. C'est donc l'heure du gros foutoir habituel.
  • Je reviens du cinéma, où je suis allé voir Invictus. Un peu plus déçu que la première fois.
  • J'y ai croisé Lionel Astier. Je me sentais tout con à la regarder. J'ai pas osé lui parler. En même temps, j'aurais pas eu grand chose à lui dire sans passer pour un blaireau.
  • J'ai fini Bioshock, premier du nom. Dans quelques minutes/heures, je me plonge dans le second volet.
  • Dans un mois et demi, je commencerai un stage à Ecrans.fr. Inutile de vous dire à quel point j'en suis heureux. Ca fera sûrement l'objet d'un article plus long dans les semaines qui viennent.
  • Je vais peut être penser à refaire des sondages d'ici là, faut juste que je me motive.
  • Mon groupe regoûte à la vie après plusieurs mois d'extinction. On a, par ailleurs, récupéré un claviériste et on devrait faire quelques sets prochainement. Normalement ...
  • En fait j'ai déjà trop de jeux de PS3. Je vais stopper ma folie consumériste et tous les finir avant d'envisager d'autres achats.
  • Ma vinylothèque commence à bien s'étoffer, avec notamment Wish You Were Here, Money For Nothing et la bande son de Bioshock 2.
  • Je me suis abonné en début d'année à l'offre étudiante de Libération. Je devrais donc recevoir la gazette tous les samedis dans ma boîte. Sauf qu'une semaine sur deux, elle disparait et l'autre, elle est déballée. Peiné.
  • J'ai pas de concert en vue avant Muse en juin et ça me fait tout drôle.
  • J'apprécie vraiment le redoux de ces derniers jours.
  • Si j'en suis à parler de la météo c'est mauvais signe.
  • Ah, il pleut.
  • Je devrais m'arrêter je pense.
  • Ouais, c'est une riche idée.

6 février 2010

Les "podquoi" pour les nuls

Ça y est, il ne me reste plus qu'un abonnement pour passer le cap symbolique des 30 podcasts sur iTunes. Je sais même plus comment je vais trouver le temps d'écouter tout ça, c'est presque la panique.

"le cap des 30 podquois" me répondra l'internaute moyen. Et c'est comme ça qu'on part pour un rapide cours sur le podcast.
A l'origine, le mot a été créé par Apple sur la base du terme iPod, le baladeur fétiche de la firme de Cupertino. Il faut dire que la marque a toujours refusé, jusqu'au dernier iPod nano, d'intégrer un tuner FM dans ses appareils. Elle a donc promu un nouveau format, le podcast, francisé par l'un des néologisme les plus laids qui puissent exister : la baladodiffusion (NB : encore pire, Firefox ne considère pas ce terme comme une faute, sic).
Fini pour la partie historique.

Le plus simple pour vous expliquer le concept même de podcast, c'est encore de vous expliquer comment j'en suis arrivé là.
Il y a encore 4 ou 5 ans, j'écoutais énormément la radio. Et pas uniquement des stations musicales. Or, le souci avec la radio, c'est qu'une fois l'émission, l'interview ou la chronique passée, impossible de remettre la main dessus. Au début, je suis simplement passé sur le site des radios lorsque je manquais une interview qui faisait le buzz. jusqu'à ce jour où j'ai aperçu ce fameux bouton "s'abonner au podcast". Par curiosité, j'ai cliqué. Et c'est là que tout a commencé.
iTunes s'est ouvert et j'ai découvert cette section où le "gratuit" est à l'honneur.



En s'abonnant à un podcast sur le portail d'Apple, on reçoit, directement dans le répertoire d'iTunes, tous les nouveaux épisodes mis en ligne, rapidement après leur parution. Vous n'avez rien à faire, juste sélectionner la fréquence de recherche de mises à jour et attendre la fin du téléchargement. Avouez que c'est plutôt magique. Idéal pour écouter l'interview de Nicolas Demorand à 18h, en rentrant du boulot, ou pour s'arracher les cheveux sur la chronique de Zemmour le week end.

Devant une si grande simplicité, d'autres ont voulu s'essayer à la création de podcasts. Je retiendrai particulièrement des sites internet déjà plus ou moins connus. Libération.fr, notamment, a lancé, avec son antenne LibéLabo, des podcasts d'excellente qualité sur des thèmes assez variés.
C'est là qu'on commence à rentrer dans ce qui rend le podcast unique : les podcasteurs indépendants.
Tandis que les radios et certaines chaines de télé utilisent les podcasts comme un système de catchup FM, certains podcasts dits indépendants, ou simplement inédits sur d'autres supports, ont fait leur apparition.
J'ai déjà cité les podcast de Libé, mais on peut également retenir ceux de Allociné, de très bonne facture également.

Il y a enfin, les podcasteurs réellement indépendant, sans aucun support derrière eux. La plupart de ces podcasteurs ont commencé leurs émissions avant même de tenir un blog ou un site internet.
Ils se sont mis au podcast comme on vient au blog : pour partager leur passion de simple tech-addict/cinéphile/sérivore, etc.

Certains d'entre eux ont décidé, il y a maintenant plusieurs mois, de se réunir sous la forme d'un collectif afin de centraliser leurs moyens, à la façon de Revision3 aux Etats-Unis.
Baptisé Nowatch.tv pour la section vidéo, ou Nowatch.fm pour les émissions audio, ces podcasts ont pour vocation assumée d'inciter les gens à "tuer leur télé".
Pour l'instant essentiellement basés sur des thèmes geeks (culture ou high tech), les podcasts de la maison Nowatch sont tous de très bonne qualité et leur caractère amateur les rend éminemment sympathique. C'est bien simple, je suis devenu carrément addict.

Si vous voulez en savoir plus, particulièrement sur le collectif Nowatch.Tv, n'hésitez pas à faire un tour sur l'excellent blog du Noob de Iztkombi1.

Petite sélection de podcasts, indé ou pas :
  • SCUDS.tv (mensuel, sur la culture geek en général),
  • Merci Qui? (quotidien ou presque, podcast cinéphile cynique, Allociné),
Au moment même ou je rédigeais ce billet, M6 diffuse une fabuleuse émission prophétiquement baptisée "nos années télé". De là à dire que l'âge d'or de la télévision est révolu ...

Bon c'est pas tout ça mais j'ai un métro à prendre. Un rendez-vous ? Non, simplement des épisodes de baladodiffusion à écouter et à zieuter. Trop de retard j'te dis !

1 février 2010

Ode aux salles obscures

Ils doivent se ramasser à la pelles les billets comme le mien sur la toile.

Je vous préviens d'emblée, je ne me considère pas comme cinéphile, et si j'aime autant me faire une toile, c'est pour cette ambiance si spéciale que j'y trouve.

C'est hier que j'ai enfin réussi à poser des mots sur cette sensation. Je vais tâcher de vous en faire part le plus simplement possible, au fil de mes idées.


Le divertissement, l'entertainement pour parler hype, a, par définition, pour but de nous faire voyager. De nous faire oublier nos soucis de la vie quotidienne, de vendre à Coca Cola du temps de cerveau disponible.
Pourtant, dans un contexte tel qu'un salon ou qu'une chambre c'est un concept qui reste, à mon sens, bien limité. Déjà, et je pense que çaj oue une grande part dans mon appréciation, je vais au cinéma seul la plupart du temps.
Parce que ça me laisse le temps d'y aller à mon rythme, sans me faire imposer un film déjà vu/qui ne m'attire pas, mais aussi parce que je peux me vautrer dans mon siège sans risque de représailles. Parce que oui, à 17h en semaine ou à 22h le dimanche, les salles de cinéma sont à moitié vide, y compris à l'UGC Bercy.
Tellement vides que les rares clients à venir le dimanche soir en deuxième séance sont vites reconnus comme des "habitués". Malgré 6 mois de carte UGC, hier soir c'était bien la première fois que l'un des agents me reconnaissait.

Bref, j'aime aller des les salles alors que celles-ci sont vides et sentir une ambiance bien plus détendues. Je m'installe alors dans mon fauteuil. Non pardon ...
Je me vautre alors dans mon fauteuil. Et là, j'ai deux heures à moi, rien qu'à moi. C'est d'un pur égoisme, mais je sais que ce sont deux heures pendant lesquels rien ni personne ne me dérangera. Et pour quelqu'un comme moi qui suis finalement distrait par le moindre élément tiers, c'est d'un confort absolu.
Imaginez : pas de "à table !", de "je peux te demander un coup de main ?" ou de téléphone qui sonne.
D'ailleurs, si les téléphones ne sonnent pas, c'est parce que le réseau est coupé. Je ne reçoit donc pas non plus les tweets de mes followings ou les nouveaux statuts de mes amis sur Facebook.
Je suis coupé du monde, immergé dans un autre univers pendant deux heures où il n'y a que moi. Moi et le film, sans aucune perturbation.

Le calme sans l'ennui. Enfin c'est sans compter la qualité du métrage.
Mais comme je vous l'ai dit, je ne suis pas cinéphile ...

NB : Exceptionnellement, l'illustration n'est pas de moi, mais de Esy.