6 février 2010

Les "podquoi" pour les nuls

Ça y est, il ne me reste plus qu'un abonnement pour passer le cap symbolique des 30 podcasts sur iTunes. Je sais même plus comment je vais trouver le temps d'écouter tout ça, c'est presque la panique.

"le cap des 30 podquois" me répondra l'internaute moyen. Et c'est comme ça qu'on part pour un rapide cours sur le podcast.
A l'origine, le mot a été créé par Apple sur la base du terme iPod, le baladeur fétiche de la firme de Cupertino. Il faut dire que la marque a toujours refusé, jusqu'au dernier iPod nano, d'intégrer un tuner FM dans ses appareils. Elle a donc promu un nouveau format, le podcast, francisé par l'un des néologisme les plus laids qui puissent exister : la baladodiffusion (NB : encore pire, Firefox ne considère pas ce terme comme une faute, sic).
Fini pour la partie historique.

Le plus simple pour vous expliquer le concept même de podcast, c'est encore de vous expliquer comment j'en suis arrivé là.
Il y a encore 4 ou 5 ans, j'écoutais énormément la radio. Et pas uniquement des stations musicales. Or, le souci avec la radio, c'est qu'une fois l'émission, l'interview ou la chronique passée, impossible de remettre la main dessus. Au début, je suis simplement passé sur le site des radios lorsque je manquais une interview qui faisait le buzz. jusqu'à ce jour où j'ai aperçu ce fameux bouton "s'abonner au podcast". Par curiosité, j'ai cliqué. Et c'est là que tout a commencé.
iTunes s'est ouvert et j'ai découvert cette section où le "gratuit" est à l'honneur.



En s'abonnant à un podcast sur le portail d'Apple, on reçoit, directement dans le répertoire d'iTunes, tous les nouveaux épisodes mis en ligne, rapidement après leur parution. Vous n'avez rien à faire, juste sélectionner la fréquence de recherche de mises à jour et attendre la fin du téléchargement. Avouez que c'est plutôt magique. Idéal pour écouter l'interview de Nicolas Demorand à 18h, en rentrant du boulot, ou pour s'arracher les cheveux sur la chronique de Zemmour le week end.

Devant une si grande simplicité, d'autres ont voulu s'essayer à la création de podcasts. Je retiendrai particulièrement des sites internet déjà plus ou moins connus. Libération.fr, notamment, a lancé, avec son antenne LibéLabo, des podcasts d'excellente qualité sur des thèmes assez variés.
C'est là qu'on commence à rentrer dans ce qui rend le podcast unique : les podcasteurs indépendants.
Tandis que les radios et certaines chaines de télé utilisent les podcasts comme un système de catchup FM, certains podcasts dits indépendants, ou simplement inédits sur d'autres supports, ont fait leur apparition.
J'ai déjà cité les podcast de Libé, mais on peut également retenir ceux de Allociné, de très bonne facture également.

Il y a enfin, les podcasteurs réellement indépendant, sans aucun support derrière eux. La plupart de ces podcasteurs ont commencé leurs émissions avant même de tenir un blog ou un site internet.
Ils se sont mis au podcast comme on vient au blog : pour partager leur passion de simple tech-addict/cinéphile/sérivore, etc.

Certains d'entre eux ont décidé, il y a maintenant plusieurs mois, de se réunir sous la forme d'un collectif afin de centraliser leurs moyens, à la façon de Revision3 aux Etats-Unis.
Baptisé Nowatch.tv pour la section vidéo, ou Nowatch.fm pour les émissions audio, ces podcasts ont pour vocation assumée d'inciter les gens à "tuer leur télé".
Pour l'instant essentiellement basés sur des thèmes geeks (culture ou high tech), les podcasts de la maison Nowatch sont tous de très bonne qualité et leur caractère amateur les rend éminemment sympathique. C'est bien simple, je suis devenu carrément addict.

Si vous voulez en savoir plus, particulièrement sur le collectif Nowatch.Tv, n'hésitez pas à faire un tour sur l'excellent blog du Noob de Iztkombi1.

Petite sélection de podcasts, indé ou pas :
  • SCUDS.tv (mensuel, sur la culture geek en général),
  • Merci Qui? (quotidien ou presque, podcast cinéphile cynique, Allociné),
Au moment même ou je rédigeais ce billet, M6 diffuse une fabuleuse émission prophétiquement baptisée "nos années télé". De là à dire que l'âge d'or de la télévision est révolu ...

Bon c'est pas tout ça mais j'ai un métro à prendre. Un rendez-vous ? Non, simplement des épisodes de baladodiffusion à écouter et à zieuter. Trop de retard j'te dis !

1 commentaire:

  1. Merci !!
    Article plutôt très enrichissant pour la plutôt très nulle que je suis... au moins sur ce sujet là !!
    Voilà pourquoi je vous aime, toi et ton blog: parce que j'ai enfin trouvé quelqu'un ayant un niveau de curiosité dans beaucoup de domaines, au moins aussi élevé que le mien !!
    A la différence que toi, tu as le temps que je n'ai plus, pour assouvir ces grands besoins de connaissance sur tout et n'importe quoi...
    Et en cela, crois moi, tu me rends parfois de grands services (cf: feu Cosy Street!!!) !!!

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