Musique et making of

Si vous fréquentez ce blog, il y a de grandes chances que vous l'ayez découvert par le biais du défunt Cosy street.
A l'époque de sa fermeture, il y a maintenant plus de deux mois, je vous avais dit que j'avais quelques projets dont je ne pouvais pas vraiment parler mais qu'en tout état de cause, il m'était impossible de ne plus parler musique.

C'est pourquoi j'ai deux petites choses à vous annoncer. La première, la plus visible pour vous, se trouve dans la colonne latéral du blog. Vous voyez ce joli vinyle estampillé Cosy Radio ? Cliquez dessus pour voir ... Normalement vous devriez avoir un nouvel onglet qui s'ouvre puis Spotify devrait vous afficher une playlist Cosy Radio.
Si vous n'avez pas installé Spotify sur votre machine, faites-moi signe, il me reste 8 invitations à partager. Dans les grandes lignes, cette liste de lecture est constituée de l'intégralité des titres présents dans les Maxi Best Of de Cosy Street, accompagné de plusieurs albums qui me tiennent à coeur.
Mais, comme pour Cosy Street, j'attends de vous que vous participiez à cette liste. C'est pour ça qu'elle est ouverte. Amusez-vous avec. N'hésitez surtout pas à la trafiquer, à rajouter des titres ou même à en enlever si certains vous déplaisent. Vous aussi, partagez vos coups de coeur.
Je vous conseille toutefois de l'écouter en mode aléatoire, histoire de créer une programmation assez diversifiée.

Toujours concernant la barre latérale du blog, je me suis enfin bougé pour créer les deux boutons qui manquaient pour les portails sociaux. Vous savez maintenant où me retrouver sur Last.fm (pour la musique) et sur Youtube (pour les vidéos, principalement musicales aussi).


Et là, vous vous demandez quelle est la seconde nouvelle concernant mon rapport à la musique sur le net. Enfin, si vous aviez bien suivi ...
Vous vous rappelez peut-être un billet que j'avais rédigé il y a quelques mois maintenant sur la création d'un nouveau blog musical baptisé Ziknation.
Bon, inutile de créer un semblant de suspense, vous l'aurez compris, j'écris désormais pour ce webzine musical collaboratif. J'ai déjà eu l'occasion de rédiger deux billets "morceaux choisis" ainsi qu'un live report sur le concert d'Archive auquel j'ai assisté la semaine dernière.

Bref, je vous l'avais promis, c'est déormais fait, je continuerai à parler musique. En revanche, c'est là le revers de la médaille, il y a désormais peu de chance que je continue les live reports sur Brouhaha puisqu'ils ont entièrement leur place sur Ziknation.

D'ailleurs, en parlant du concert d'Archive, j'ai eu une excellente surprise il y a une heure à peine.
La première partie du groupe londonien au Zénith (et, semble-t-il, pour la plupart des leurs date française) était Lowmilk. Un jeune groupe français plutôt sympathique avec deux ou trois titres assez classes.
En soi, on s'en moque un peu, ça n'est pas vraiment là où je veux en venir. Après avoir reçu un commentaire sous une des vidéos captés lors du live, m'incitant à changer le nom de la chanson puisque je m'étais planté, je suis passé sur leur Myspace pour vérifier le nom. Et quelle ne fut pas ma surprise de retrouver la vidéo en question en évidence sur leur page perso.
Certains seraient dégouter de l'absence de crédit, moi je me félicite de la réaction d'un groupe encore jeune qui ne considère pas que les vidéos captés en concert leur font du tort et qui sait les utiliser à bon escient.



Bravo les gars !

Télévision je te hais. Je te hais j'te dis ! Ho, tu m'écoutes ? J'te hais !

Bon déjà, avant de rentrer dans le vif du sujet, une petite nouvelle qui risque de vous simplifier la vie. Ou en tout cas, qui me permet de gonfler mon égo.
Vous n'êtes plus seulement sur griffoooo.blogspot.com mais carrément sur griffoooo.com.
Et ouais, j'ai enfin mon nom de domaine qui va bien, avec les 4 O à mémoriser ...

Bon, ceci dit, rentrons directement dans ce qui nous intéresse aujourd'hui. Enfin ce qui a suscité chez moi certaines interrogations que j'aimerai vous faire partager.
En préambule, vous n'ignorez certainement pas que la plupart des sites internet d'infos, des journalistes connectés ou même des fidèles internautes différencient les "vieux médias" (comprendre les papiers, la radio et la télévision) et les nouveaux (grosso modo, les sites d'infos et les réseaux sociaux). Comme si les vieux médias étaient destinés à mourir face à l'avènement du web. Pas seulement de l'info en temps réel, mais du média "internet", qui propose également des émissions de divertissement (podcasts ou vidéos), des instants musicaux ou des débats de fond.

Un regroupement de podcasts joue même sur cette rivalité entre web et télévisions.
Pour simplifier la compréhension du texte pour les néophytes, on considère qu'un podcast est un émission, vidéo ou audio, mise à jour régulièrement et que l'on peut suivre quand bon nous semble (en streaming ou en téléchargement via certains portails).
Donc, revenons à nos moutons et en particulier à ce groupe de podcasts, Nowatch (que j'apprécie énormément, ça c'est dit).
Ils ont adopté un slogan pour le moins explicite : "Kill your TV". Parce que oui, et je suis bien le premier à le reconnaitre, la télé est souvent dépassée quand il s'agit de traiter des sujets de geeks que sont les smartphones, Facebook, ou même HADOPI et le téléchargement illégal.
Il faut également prendre en compte le fait de m'abonner à Arretsurimages.net m'a permis de prendre un peu de recul sur la qualité de l'information fournie sur les médias traditionnels en général et la télévision en particulier.

Pourtant, là où je veux en venir c'est que, malgré cette répulsion qu'à l'internaute chauvin pour la télévision, le vieil écran continue de passionner le web et pas uniquement pour le critiquer. La plupart du temps, se sont même les émissions les plus rejetées par les élites du net qui ont le plus grand succès sur la blogosphère.
Les exemples sont nombreux, y compris sur des sites ou des blogs piliers de la nouvelle culture web comme Twitter ou Bienbienbien.net.

Ainsi, pas un épisode de l'Amour est dans le pré qui ne soit Livetwitté par des centaines d'utilisateurs de Twitter. Qu'est-ce qu'un Livetwit ? C'est le fait, pour un internaute, de commenter un évènement en temps réel sur son compte Twitter. Tous ces commentaires ayant pour point commun un mot clé (pour l'Amour est dans le pré, c'est #adp) afin de les regrouper au sein d'une même timeline.

Et les commentaire en temps réel d'émissions kitshisantes (néologisme FTW !), tout le monde s'y met, même Libération avec son site Ecrans.fr.
Lors de la dernière saison de l'émission, la plupart des épisodes de la Nouvelle Star étaient commentées en direct par l'équipe de la rédaction (généralement avec alcool inside) dans un article unique. Là, on appelle plus ça un livetwit, mais du liveblogging (vous suivez). Bien sûr, moqueries sur les candidats et jeux de mots fusent, mais le résultat est bien là : à Libération, on regarde tous les épisodes de la Nouvelle star.

Autre exemple : Jusqu'à il y a quelques mois, "le meilleur blog actuel", Bienbienbien.net organisait régulièrement des rencontres entre internautes au Dune. Tous se regroupaient devant un téléviseur (et ouais ...) afin de jouer à un bingo un peu spécial sur fond de Confessions Intimes ou Next Made in France. Le fin du fin des émissions télés de bon goût vous dis-je. Là encore, on se moque des candidats/sujets comme de l'émission en elle-même, mais tant et si bien que ces programmes deviennent le fin du fin de la culture Web.

Une histoire d'amour-rejet sans doute à rapprocher du côté d'œdipe. Comme une volonté de tuer le média-père. Non j'déconne, j'vais me faire butter par des ninternotes si j'dis ça.
Je finirai pas deux gazouillis du Grand @Alexhervaud datés de la semaine dernière qui caractérisent, à mon sens, ce phénomène d'attraction-rejet de la télé sur le bloggueur :

Ce soir, vous allez mater le Envoyé Spécial "blogs, ados et Skins party". Moi aussi. Par contre, je déclare le tv-livetweet ringard en 2010.
11:25 AM Jan 7th

Histoire de ne pas être pris au dépourvu quand Nouvelle Star reviendra, ma déclaration précédente ne s'applique que pour le service public.
11:35 AM Jan 7th

Shine on you crazy diamond

Il paraît que c'est comme ça qu'on appelle la pierre qui permet de lire les rainures sur un disque vinyle, un diamant.
A vrai dire, j'en sais trop rien, pour moi c'est encore tout nouveau tout beau. J'ai commandé au papa noël cette platine essentiellement parce qu'il me l'avait déniché et que l'aspect techno me branchait pas mal.

Le lendemain du déballage, je me suis demandé qu'écouter. Parce que oui, ça parait con comme ça, mais pour passer d'un iPod à une platine vinyle, encore faut-il avoir les bons supports. A savoir les vinyles justement.
Et j'ai donc replongé dans les vieux disques familiaux. Pink Floyd, Beatles, Rolling Stones, Supertramp, et même Blondie, l'essentiel y est.
Un petit tout de Murray Head, puis de Cat Stevens. Et là, je tombe sur un 33 tours de Santana. C'est dingue.
Pas que mes parents, ou plutôt ma mère en l'occurrence, en aient un, mais plutôt l'esprit qui s'en dégage.



J'ai l'impression d'être à côté de lui. D'autant plus qu'il s'agit d'un live. Le silence est fait dans ma chambre, seul le son mono de la platine crépite et pourtant, j'ai la sensation d'être devant la scène.
Comme si le disque était vivant ...

A vrai dire, je ne sais pas trop s'il s'agit de mon état d'esprit de ce soir ou de cette musique en elle-même mais je crève d'envie de renouveler l'expérience.
Aussi, j'ai commandé un exemplaire du 33 tour de Brothers in arms. Et si quelqu'un me propose Shine on you crazy diamonds (justement ...), je le bénirai bien volontiers.

Sûrement une histoire de rock 70s épico-lyrique à base de solos et de longues phrases musicales.
D'ailleurs, là aussi si vous avez des titres à me proposer ce serait avec plaisir.