29 décembre 2009

En vrac (#4)




Pour une fois, je vais tâcher d'éviter la liste, on en voit vraiment trop en cette fin d'année.

16 septembre => 29 décembre. Plus de 3 mois sont passés. A une vitesse folle certes mais tout de même, avec le temps je me rends compte que bien que les sujets ne manquaient pas, je n'ai pas pris le temps de mettre ce calepin à jour.

Il faut dire que j'ai été pas mal occupé ces dernières semaines. J'ai décroché un stage de rédacteur web/journaliste sur un sujet qui m'intéresse particulièrement, la téléphonie mobile et les accessoires mobiles en général.
La faute à une année de fac que je risque de voir passer très lentement avec ses 8 heures de cours par semaine.

Autrement, je continue d'aller au cinéma, à écouter beaucoup de musique malgré l'arrêt de Cosy Street.
Dernièrement, je me suis même remis à jouer aux jeux vidéos.
L'hiver passe plutôt rapidement et déjà, le redoux se fait sentir. Enfin je dis ça mais ce n'est que le sensation que j'ai eu en me levant ce matin, malgré ma fatigue et ma grosse migraine. Une grippe A peut être ... A une semaine de mes partiels ce serait vraiment con.

Je reviens tout juste de mes uniques vacances du semestre : 5 jours au ski en Suisse. J'ai d'ailleurs, par pur orgueil beauf', filmé une petite descente afin d'en faire profiter les jaloux qui n'ont pas la chance de naviguer dans cet océan blanc de liberté que sont les pistes suisses.
J'ai une âme de pouet en ce moment faut croire ...



En parlant de vidéo, je comptais faire des live reports mais finalement la motivation m'a manqué. J'ai pu voir, entre septembre et ce moment même, 3 concerts.
Ghinzu en octobre au Zentih, énergique à souhait mais une pointe de déception. Avec une si grande salle je m'attendais à plus de folie.
Archive, toujours au Zenith, toujours en octobre. Là aussi, une déception. Pas d'énergie non plus, et à l'exception de 3 ou 4 titres en rappel, que des morceaux du dernier album. Je retourne les voir en janvier en espérant me forger un autre avis.
Shaka Ponk en décembre au Bataclan. Décidément, le Bataclan est une salle immense par son énergie. Elle m'avait déjà impressionnée avec Ghinzu en début d'année mais là ça a dépassé toutes mes attentes. Shaka Ponk est vraiment ma révélation de l'année 2009.

Tiens d'ailleurs, je m'amuserait bien à faire mes bilans comme tous les blogs ciné, musique, etc. Une liste quoi. Oui, j'aime me contredire ...
Une idée pour un prochain article, mais il faudrait faire vite, ça urge là.

Sur ce, je m'en retourne à ma PS3, mon tourne disque et à la pêche aux infos sur le prochain smartphone signé Google.


Let's keep in touch !

16 septembre 2009

Le feu de l'Huma

Deux semaines après mon périple au cabaret vert, j'ai eu droit à la visite de Marion (que j'ai rencontrée à Charleville) qui, de passage sur Paris pour la Fête de l'Huma, me proposait de l'accompagner.
Ayant déjà eu un aperçu de la programmation, j'ai accepté de suite.

Avant tout, je tiens à signaler qu'ayant fêté mon anniversaire le samedi soir, je n'y suis allé ni le samedi ni le dimanche (nettoyage de plus de 12h de fête oblige). Vous n'aurez donc que le "festival report" du vendredi 11 septembre.

Les concerts commençaient à 18h30. Par conséquent, on n'a pas trop eu à se presser, du moins, on le pensait avant d'arriver.
Parce qu'une fois sorti du métro, le système de navette pour se rendre sur le site (le parc départemental de la Courneuve) nous a rajouté facilement une bonne demi-heure de transport.
Enfin au parc départemental, je suis confronté à mon premier choc : c'est tout bonnement gigantesque.

C'est là que l'on comprend toute l'importance du terme "fête" au lieu de celui de "festival". C'est une véritable ville aux couleurs du Parti qui s'est installée dans le 93. Encore une bonne demi-heure de marche pour arriver à la grande scène en somme.

Ah oui, le programme. Le vendredi, on aura droit à Cocoon, Keziah Jones et Manu Chao. J'ai pas vraiment à me plaindre. J'espère simplement ne pas avoir raté Cocoon avec tous ces imprévus.
Bon, pas grand monde devant la scène, on s'assoit dans l'herbe.

A 18h45, les membres du groupe clermontois montent sur scène. Et là, je sors l'appareil. Ah oui, gros aspect positif de la fête de l'Huma : il n'y a pas de fouille à l'entrée (vous verrez plus tard que ce fut par ailleurs un point négatif). J'ai donc pu prendre pléthore de photos et vidéos.



Le groupe est à l'aise, souriant. Il déroule sa setlist comme d'habitude, sans prise de tête, en faisant participer le (peu de) public présent.
C'est une de leur dernières dates en France donc ils en profitent et ça se sent. Bien évidemment je casse les oreilles de mes voisins ...







Après un rappel imprévu et une reprise n'étant originellement pas dans leur setlist, les Cocoon s'en vont pour de bon. Toujours trop court.
Keziah Jones joue dans quelques minutes, on a le temps de se promener sur le site et de financer le parti communiste belge en achetant leurs bières et leurs frites. Sauce andalouse, toujours ...
Le soleil se couche, ça va bientôt être l'heure pour Keziah.



Trop tard, c'est déjà lancé pour le nigérian qui s'essaie maladroitement a quelques mots de français.
J'ai du louper un ou deux titres. Rien de dramatique : pour la plupart, je ne les connais pas. J'espère juste ne pas avoir raté The Rythm Is Love.

Ah ouais quand même. Je parlais du charisme de Tricky dans mon article sur le Cabaret vert, mais avec Keziah, c'est déjà la catégorie au dessus. Et lui n'a pas besoin de chanter en playback.
En plus de ça, il nous gratifie d'accords de guitare slappés bien comme il faut. Ca claque, ça groove, ça swingue et c'est ça qu'est bon ...



Ah, je ne l'avais pas loupé tout à l'heure !



Bon, afin de profiter au maximum, je ne prends plus les titres en entiers en vidéos. Vous m'excuserez. Ah tiens, déjà fini. C'est passé relativement vite.

On arrive enfin au gros de la soirée. On s'installe relativement prêt de la scène, à une vingtaine de mètres. Et c'est là que les fouilles à l'entrée me manquent. Beaucoup de festivaliers sont venus avec leurs propres bouteilles d'alcool fort. En soi, je m'en moquerais relativement s'ils ne poussaient pas comme des brutes et ne commençaient pas les pogos une bonne demi-heure avant le début du set.

Si bien qu'à peine le concert commencé, la demoiselle m'accompagnant fait une crise de spasmophilie et on doit sortir du devant. La musique jouée à ce moment là ? Panik Panik. Ca ne s'invente pas ...
On réussit quand même à profiter du concert comme il se doit. Un concert qui n'en finit plus. Manu Chao et son groupe savent vraiment mettre le feu à un public qui leur est déjà acquis.



Je réussi même à capter quelques instants live de ce set. Une ambiance de feu vous dis-je ...












Quelques instants avant la fin, on décide de se retirer afin de ne pas être bloqués par les dizaines de milliers de personnes présentes. Ce sera peine perdue, on mettra plus d'une heure à sortir du site, on loupera les navettes et le dernier métro.
Partis à minuit, on sera enfin couchés à 6h, mais c'est une autre histoire.

15 septembre 2009

Un cabaret d'émeraude

"Contrairement à Cosy Street, je n'y posterai pas à un rythme régulier (aucun intérêt sinon). J'essaierai néanmoins de ne pas trop le délaisser."
Comme un besoin de me justifier ...

Bon, ceci mis en préambule, on va pouvoir rentrer dans le vif du sujet de l'article.
Mes cours ont repris hier, je n'ai eu que deux heures en deux jours. C'est donc le moment idéal pour vous raconter mon été. Non, ne fuyez pas de suite, je vais me limiter à sa partie musicale (et moi qui ai commencé ce blog pour parler d'autre chose que de musique, bref ...).

J'ai en effet eu la chance, comme vous avez pu le suivre sur Cosy Street ces dernières semaines, d'assister à deux festivals très différents et hauts en couleur comme en sons : le Cabaret Vert et la Fête de l'Humanité.
Par soucis de clarté, ce billet étant assez long, je vais le diviser en deux chapitres, chacun pour un festival. Je sais, je suis un être décidément original et imprévisible (ironie inside) !

























J'avais prévu ce festival depuis plusieurs mois, sur un coup de tête. Ghinzu y jouait, je venais de découvrir Shaka Ponk en live (qui y jouait aussi), et loin de Paris, l'ambiance ne pourrait que me faire du bien. Dès mai, c'était donc décidé, j'irai à Charleville Mézières pour clôturer ces vacances. Seul.
Ah oui, c'est là l'un des points les plus important de ce périple dans les Ardennes : j'y suis parti tout seul, mon pass 3 jour + camping, ma tente, mon portefeuille et mon ipod dans les poches (sic).
Et je suis rentré avec de nouvelles connaissances, des sourires plein la tête, mais sans ipod ni portefeuille (je vous expliquerai plus tard).

J'y suis donc resté trois jours. ou plus exactement, je suis arrivé la veille du début du festival, le jeudi 27 août. Arrivé à la gare de Charleville, j'ai mis plus d'une heure à trouver le camping, aidé par un festivalier motorisé.
Je rentre dans le camping, encore relativement vide, pose ma tente pas trop loin d'un groupe de jeunes qui prenaient l'apéro, leur demande une masse pour les piquets, puis me fait inviter à boire un coup avec eux, puis à installer ma tente avec eux, puis à passer le festival avec eux. Tant mieux ...
Une cuite et une courte nuit de sommeil plus tard, on arrive au premier jour du festival.


Vendredi 28 Août : Exit Wounds, La Grande Sophie, Yeti Lane, Tricky, The Asteroïds Galaxy Tour, Ghinzu, Zone Libre VS Casey, Birdy Nam Nam, Ed Warner's Cage.

Avant toute chose, je suis parti à ce festival sans le moindre appareil photo. J'ai bien réussi à prendre quelques vidéos sur la fin avec mon portable mais bon elles sont loin de valoir celles de la fête de l'Huma, vous verrez ...
Donc, une fois la gueule de bois (à peu près) passée, la (seule) douche prise et un semblant de déjeuner avalé, me voilà fin prêt à visiter le site même du festival.

Pas mal de stands, tous plus ou moins engagés (Greenpeace, Attac, un stand de chanvre). Pas mal de buvettes également. Je vais me plaire ici !

La musique commence. La Grande Sophie ... Je retourne au camping. Oui je sais, pas très classe, il m'a manqué "du courage" pour affronter sa voix et sa musique lassante.
Pas bien grave, je reviendrai plus tard. Pour Tricky par exemple ...

Tricky justement ... Du feu de Dieu sur la grande scène. C'est à dire que le bonhomme a un charisme fou qui nous ferait presque oublié que, gonflé à la coke, il ne chante qu'en playback. Pas grave, pour nous faire oublier ça, l'ex-membre de Massive Attack invite le public à monter sur la scène. Inutile de vous dire que les premiers rangs ne se sont pas fait prier. Le tout sur une reprise de Ace of Spades entre Hard Rock et Trip Hop. Sublime ...
Je ne connaissais pas sa musique plus que ça (même si j'ai eu l'occasion de l'entrapercevoir l'an dernier à Rock en Seine). Dommage que je ne me souvienne pas des titres qui m'ont marqué pendant son set.

Bon, Tricky, une tête d'affiche de vue. C'est quoi la suite ? The Asteroids machin ? Mouais pourquoi pas. Et après ? Ghinzu ? Ok, on va pas voir les comètes, on reste devant la grande scène et on bouge pas !
Et là, on attend, on attend, on attend, on attend ...

Et quand les premières notes se font ressentir, le pied que l'on prend est à peine descriptible. C'est vraiment là que j'ai le plus apprécié de ne pas avoir de caméra finalement ... Ressentir tout ça, cette sensibilité, cette agressivité, cette douce folie, sans me forcer à filmer.
Les belges nous ont envoyé un set impeccable en pleine face. J'étais, encore une fois, tout devant. Collé aux barrières cette fois. Et j'ai vu que cela était bon ...
La setlist était toujours peu ou prou la même. Sans changement majeur. Quasiment parfaite, ils ne nous pas écorché les oreilles avec Je T'attendrai. Perdu dans les pogos, je n'ai plus de force ni de résistance et je me laisse balancer. Mes jambes s'emmêlent avec celles d'un autre comparse, je tombe. Je souris puis me relève. Le sourire reste figé à mes lèvres. Et, une fin en apothéose sur 21st Century Crooner, puis Mine (que j'avais prévue sur Cosy Street pour le jour même).
Plus de jambe, plus d'épaule, plus de voix, mais un moral d'enfer. Prêt à rengainer pour la suite.

La suite donc ... Zone Libre VS Casey. Plus de jambe pour bouger jusque la petite scène. Finalement, je resterai pas loin de la grande toute la journée.
En attente de Birdy Nam Nam.

On m'en avait dit beaucoup de bien, je ne connaissais absolument pas. A priori pas mon genre et un gros apriori en début de set, mais un public qui joue le jeu jusqu'à la fin, jumpant au rythme des samples et autres scratchs des DJs du collectif.
Un bon souvenir néanmoins ...
Bon, puisque pour retourner au camping il faut passer devant la petite scène, je vais jeter un oeil à Ed Warner's Cage. Ah, c'est ça ? Mouais, ou pas. Je vais y aller plutôt ...

Pas la force de prendre "l'apéééééééééro !" nocturne tradionnel ce soir. Je me couche relativement tôt pour être en forme pour la plus grosse journée du Cabaret.


Samedi 29 Août : Goo, RAJ, Kitchi Kitchi, Absynthe Minded, 64 Dollar Question, Dub Inc, The bEwitChEd HaNdS oN tHe ToP oF oUr HeAdS, Lyre le Temps, Deftones, Shakaponk, I'm From Barcelona, Fumuj, High Tone, We are ENFANT TERRIBLE.

J'ai eu froid cette nuit. Et tout le monde est arrivé au camping. Impossible de prendre une douche, ne serait-ce que pour me réchauffer.

La plus grosse journée du festival. Rien que pour Dub Inc, Deftones, Shakaponk, I'm From Barcelona et High Tone. Que des groupes passant sur la grande scène, sauf Shaka. Va falloir aller vite entre chaque set donc ...
La journée commence à 14h. Je loupe Goo et, à 14h30, je suis devant la grande scène pour RAJ, rock garage des Ardennes. Pas de quoi fouetter un chat, mais un son carré et une fanbase solide est sur le devant de la scène pour motiver le groupe. A vrai dire, jusque Dub Inc, aucune groupe n'attire mon attention. L'occasion pour moi de tenter une session de free hugs.
Et ça marche. Certes, je suis plutôt bien accompagné, et c'est sans doute pour ça, mais ça fait toujours plaisir.
Le temps d'une barquette de frites sauce andalouse, de quelques demis de bière locale et c'est parti pour Dub Inc.

Encore une fois, festival oblige, je ne connaissais que de nom. Contrairement à ce que son nom laisse présager, ce n'est pas du dub mais du reggae/ragga français. Des textes engagés et un son assez puissant. J'ai passé un bon moment sans accrocher plus que ça.
Un bon souvenir en tout cas.
Je croise plusieurs personnes de ma ville. A 200 kilomètres de Paris, ça surprend mais soit. Je les salue. Ils sont apparemment venus pour la journée, surtout pour Deftones.

Deftones justement. C'est leur seule date en France. C'est donc pour ça tous les métalleux présents aujourd'hui ...
Jetez-moi des pierres, je ne connais quasiment que de noms les pères du néo-metal (les autres pères étant Korn. Et oui, le metal est issu d'une famille homo-parentale !). Quoiqu'il en soit, je suis mes potes du camping pour être bien placé. Et là, c'est la claque. Du gros son, entre rock progressif et néo-metal. Et le chanteur, Chino Moreno, que l'on disait fatigué et usé. Que nenni. Ca envoie du gros ce soir dans les Ardennes. La foule saute, chante à l'unisson.
Et moi, j'admire, un oeil sur ma montre pour partir à temps afin d'être bien situé pour Shaka Ponk. Quoi, c'est déjà l'heure ?
Je fonce sur la petite scène.

Le devant de la scène est déjà blindé. Je me faufile à coups d'épaules et de déhanchers. J'arrive relativement près de la scène. Et là, tout me revient en pleine face comme lors de leur concert parisien. Je retrouve les morceaux que j'avais laissé là bas. je les reconnais même, sans jamais les avoir réentendus. Et pour certains, je les fredonne. Je suis encore plus chaviré qu'avec Ghinzu. Mon sac en bandoulière est tiré dans tous les sens par les corps qui se serrent. Les bras en l'air, je suis le rythme. Quoi, c'est déjà fini (pour des besoins de concision évidents, j'abrège. Ouais, je triche quoi). Mon t-shirt est trempé. Qu'importe, après Ghinzu, Shakaponk a lui aussi répondu à mes attentes. Le reste, c'est que du bonus !

Vient ensuite I'm From Barcelona. J'y vais pour la blague. Les suédois sur scène chantent à la limite de la justesse, n'ont pas de cohésion et, passé le single We're From Barcelona, le set n'a pas grand intérêt.
Ah si, ils lancent des cotillons sur le public. Mouais ... Bof



















Arrive ensuite High Tone. Le groupe de dub de la journée (et ouais, c'était pas Dub Inc, y avait un piège ! Hum ...). L'air s'emplit d'une odeur aisément reconnaissable. La fumée survole le site du festival. Tout le monde est prêt à se laisser planer sur les samples et les infrabasses entêtantes du combo. Même moi je m'y suis laisser prendre. On se laisse oublier dans ces cas là, "emporté par la foule" qu'il disait ...
Je rentre au camping, fatigué.

Posé dans la tente avec mes comparses, on discute pour se réchauffer. Gollum vient nous chanter du Naheulbeuk. Il fait froid, finalement je me couche. Demain sera un autre jour (amis des clichés bonsoir !) ...


Dimanche 30 Août : Tournelune, Debout sur le Zinc, Gavroche, Pierre Perret, Merlot, Ten Years After, The Sweet Vandals.

Le jour le plus court. Traditionnellement, le dimanche au cabaret est la journée la plus familiale. Ce qui explique l'absence de groupe controversés et la présence de Pierre Perret.

J'ai commencé la journée en douceur, avec Debout sur le Zinc. Là encore, je ne connaissais pas non plus mais leur musique fraiche m'a touché. Rien de mieux pour commencer un bon dimanche et un dernier jour de festival en beauté ...
Pour l'occasion j'ai d'ailleurs pris une petite vidéo pour vous montrer l'ambiance bonne enfant présente sur le site.



Ah aussi, détail important, j'ai passé la journée du dimanche avec Camille et Marion (Marion avec qui je suis allé également à la fête de l'Huma). On a beaucoup discuté et on n'a pas assisté à tous les concerts.
On a donc zappé Gavroche.

Mais pas Pierre Perret. Avant de venir, ça me faisait marrer de dire à mes potes "je vais dans les Ardennes à un festival pour voir Pierre Perret !". Leurs visages me faisaient rire à coup sûr et j'en jouais.
Puis vint le moment. Des gens de 4 à 80 ans devant la scène. Mais tout de même beaucoup de jeunes de 15 à 30 ans. Pierrot monte sur scène et chante. Et c'est beau. Pas les textes en soi, mais la réaction du public. Pas un seul texte n'est pas repris en masse par les festivaliers. A tel point que Perret devra chercher dans les plus lointains titres de son répertoire pour nous surprendre. Ce à quoi il ne parviendra pas.
Devant cet échec tout relatif, il cède alors au public qui lui réclame La p'tite Lilly. Et avec un tel texte et un accueil si chaleureux, Pierrot ne peut réfréner une larme. Là aussi je pourrais en parler des heures, mais la concision, toujours la concision ...

Le temps de blablater pour se remettre des ces émotions, on arrive à Ten Years After, 40 ans après Woodstock. Parce que oui, les papys étaient déjà là en 1969.
Et ils n'ont rien perdu de leur doigté, de leur technique et de leur groove.
Le batteur, 60 ans largement passés nous fait le plus long solo de batterie que je n'ai jamais vu.
Je n'arrive pas à voir les doigts de la main gauche du bassiste qui va vite, très vite.
Le guitariste est tout simplement bluffant.
La grosse surprise de ce festival, j'étais tout simplement ébahi, collé à la barrière. Peu de monde devant la scène. Les absents ont toujours tort !

Sitôt le concert terminé, on dépense nos jetons restant : c'en est fini pour le festival en lui-même. On se paie des demis, des shots et on sympathise. Ce soir je fête mes 21 ans.
Les campeurs restants nous paient des coups à boire.


Le lundi 31 au matin, mal au crâne. Gueule de bois et poches vidées. J'ai été volé pendant que je dormais. Je relativise ... Du moins j'essaie : j'ai toujours mes billets du retour. Un passage au commissariat avant de partir à la gare et ça ira.

Finalement, le bilan des ces 4 jours reste formidablement positif, c'est bon signe. Des souvenirs plein la tête et des amis Facebook en plus (c'est à ça qu'aujourd'hui on reconnait de bonnes vacances, il parait).
A coup sûr j'y serai l'an prochain, peu importe la prog'.

7 août 2009

On s'fait une toile ? #1






















Cette année, j'ai décidé de passer la plupart de mes vacances estivales sur la capitale.

Pas seulement du fait de mes obligations envers l'IFOP (pour qui je bosse depuis mi-juin).

Croyez moi ou non, l'été à Paris il y a plein de trucs à faire. Entre les concerts gratuits du festival Fnac Indétendances, les balades en roller, et surtout, surtout, ce qui nous intéresse en l'occurrence.

Comme vous avez pu le deviner avec le titre de ce billet, on va parler cinoche. J'ai, depuis quelques semaines, fait l'acquisition d'un petit bijou nommé carte UGC Illimité. L'occasion pour moi d'enfourcher mon vélo au moins cinq fois par semaine pour me rendre au ciné-cité de Bercy.

Inutile de vous dire que ça m'occupe. Et, dans ce cas, autant vous en faire profiter.
La question qui se pose est comment ? Plusieurs solutions semblent s'offrir à moi, mais finalement la réponse me semble évidente.
En fait, je ne pense pas avoir le vocabulaire et les références nécessaires à l'onanisme intellectuel dont chaque critique cinématographique doit user et abuser. J'en ai eu récemment confirmation par là, par exemple. J'en arrive même à ne plus comprendre si la critique est plutôt positive ou négative.

Bref, il me semble que la "solution" serait régulièrement un petit bilan des films que j'ai vu et qui m'ont plu (parce que n'étant, justement, pas critique, je ne m'estime pas capable d'assassiner un film dans les règles de l'art). Bien qu'il ne faille jamais jurer de rien et que si je tombe sur une bouse mémorable, je n'hésiterai pas à faire couler l'encre virtuelle pour vous épargner de perdre votre temps.

Et puisqu'il faut bien arrêter de tourner autour du pot, commençons :
  • Up (Là-Haut): L'un des films pour lesquels je me suis enfin décidé à prendre un abonnement illimité. Et autant vous dire, la dernière co-production Disney/Pixar n'a pas été décevante. Déjà, la bande annonce laissait augurer d'un grand moment de poésie, mais le film ne doit pas être résumé à cela. Outre le thème du voyage, du fantastique et de la poésie, on retrouve l'humour de Pixar (mention spéciale au collier de Alpha) ainsi que le thème de la mort. Pas évident d'ailleurs pour Disney d'avoir choisi comme héros un scout obèse et un vieillard ronchon et veuf. Mais comme toujours avec Pixar, ce film plaira aux petits comme aux grands. L'histoire d'un vieil homme qui cherche à accomplir seul, avec sa maison (incarnant sa chère et tendre), ce qu'il n'a pas eu le temps de faire avec se défunte femme. Touchant ...
  • L'attaque du métro 123 : Agréablement surpris, pour le coup. Je m'attendais à un énième thriller psychologique sans grande originalité et j'ai retrouvé un Travolta fou à lier, des plans de New York à tomber et une pression qui a su me donner envie de retomber dans Phone Game. Alors certes, le film pèche par un scénario assez flou (notamment au sujet des motivations de Travolta) ainsi qu'un manque d'originalité. Il ne renouvellera certainement pas le genre, mais il vaut le coup.
  • Whatever Works : On reste à Manhattan. Enfin, dans le cas de Woody Allen, il y revient après ses trois films européens. Pour mon plus grand plaisir. L'histoire d'un vieil universitaire aigri et misanthrope qui n'attend plus grand chose de la vie et se sait supérieur aux autres "vers de terre" composant la méprisable race humaine (difficile, en outre, de ne pas voir Woody Allen derrière son personnage). Il fait la rencontre d'une jeune fille, intellectuellement inapte (selon les critères du réalisateur) et tout s'enchaine. Elle devient intelligente. Sa mère, chrétienne puritaine emménage à New York et devient une artiste vivant un ménage à trois. Manhattan aurait cela de magique qu'elle serait capable de transformer toute personne y vivant et d'en tirer le meilleur. Probable. De quoi me donner envie de découvrir Manhattan (le film cette fois) en tout cas.
  • Jusqu'à toi : Si ce film avait été américain, il serait quelque part entre une réalisation de Sophia Coppola et une comédie indépendante à la Juno ou Little Miss Sunshine. C'est vous dire comme j'ai pu l'aimer. Encore une fois, j'y ai été attiré par la bande annonce, niaiseuse à souhait (ce qui n'est pas nécessairement une insulte venant de mon clavier). Le côté jeu de piste, ponctué par une réalisation soignée m'a rappelé un Amélie Poulain américanisé et modernisé. Mélanie Laurent y est juste parfaite dans son personnage de journaliste geek asociale. Enfin, les seconds rôles finissent de faire de ce film l'une des meilleurs comédies romantiques française que j'ai pu voir depuis longtemps.
  • Le Hérisson : Un film grisâtre et poussiéreux comme des vieux livres mais dont l'aigreur apparente de la concierge n'a d'égal que la fraicheur de la jeune Paloma. Encore un film français qui m'a plu. Adapté de l'Elégance du hérisson de Muriel Barbery, les personnages sont taillés sur mesure pour chacun des acteurs : parfois clichés mais toujours touchants. Mention spéciale (vous l'aurez compris) au personnage de Paloma, jeune gosse de 12 ans, cultivée, intelligente, fille de ministre, qui tient son journal sur un vieux caméscope et ... suicidaire.
  • The Hangover (Very Bad Trip) : Excellente comédie pleine de testostérone. Le pitch est simple : quatre mecs partent à Las Vegas à l'occasion de l'enterrement de vie de garçon de l'un d'eux. Après une nuit mouvementée, ils se réveillent ... sans le futur mari, disparu. Je vous avais dit que c'était simple. Après, on retrouve tous les ingrédients pour une bonne comédie masculine : un tigre, de l'alcool, des filles, de belles voitures, du sang, Mike Tyson. Et, le tout, bien dosé, donne un film particulièrement réussi.
  • I Love You Man : Très peu diffusé sur Paris (j'ai dû aller jusqu'aux champs pour trouver une salle qui acceptait la carte UGC), ce film n'en est pas moins une excellente "bromance" (voir sur le site d'Ecrans pour la définition). Encore une fois, pas un film transcendant, mais au moins 1h30 assurée de sourires, voire de rires. Les comédiens y jouent parfaitement leur rôle. Et la maladresse de Paul Rudd (Mike, le copain de Phoebe dans Friends), tantôt touchante, tantôt hilarante est un exemple d'humour. Un bon film à aller voir avec son meilleur pote pour s'en payer une bonne (ça se dit encore ?).
  • Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé : Beaucoup de mal a été dit sur ce film. Pas fidèle au bouquin, trop gentillet, trop centré sur les histoire de coeur (c'est notamment l'avis de Tibo). On oublie que c'est l'un des livres les plus denses de la saga. Et donc, le faire tenir en 2h30 n'est pas chose aisée. Alors certes, il y a quelques lacunes mais l'essentiel est préservé. Et en prime, Daniel Yates nous gratifie de quelques plans sublissimes (hommage à Dumbledore dans la caverne des morts).
  • Little New York : Staten Island, vous connaissez ? C'est l'un des cinq districts de New York. Juste en face de Manhattan. Un quartier qui vit de complexe d'infériorité et de l'argent de la mafias. Ce film est une fresque. Des bouts de vies de trois personnages censés être représentatif du quartier. Le mafieux qui cherche à tout prix la reconnaissance, le videur de fosse sceptique, pas très futé mais ambitieux et le boucher sourd-muet à qui on la fait pas. Un bien beau tableau du quartier d'Al Capone et Steven Seagal. Amusant parfois, bluffant souvent mais rarement ennuyeux. Si les frères Coen avaient réalisé un film sur la mafia New Yorkaise, ç'aurait été celui-ci. Je m'y suis laissé prendre et ça m'a fait du bien.
A venir (probablement) dans un autre article : Somers Town, Simon Konianski, Inglorious Basterds ou encore G.I. Joe l'attaque du Cobra (si, si !) ...

(Photo par Midnight-Digital)

17 juin 2009

Des albums de qualité à moins de 3€ sur le net















Sur internet, on a l'habitude des réductions, des offres spéciales ou autres promotions exclusives.
Mais ils faut bien l'avouer, celles-ci sont surtout limitées à des titres ou des albums vieux, usés ou très (trop ?) confidentiels.

C'est pourquoi cette nouvelle est réellement intéressante. Surtout moins d'une semaine après la censure par le Conseil Constitutionnel du volet repressif de la Loi création et internet (dite "Hadopi").
De quoi me donner envie d'arrêter de télécharger illégalement mes musiques et me mettre au téléchargement légal.

De quoi s'agit-il ?
D'Amazon déjà. Le site américain a ouvert la semaine dernière (il me semble) son portail de téléchargement de musique en ligne. Et pour fêter l'évènement, ils proposent plus de 500 albums à 2,99€. Et pas des moindres.
Quelques exemples ? Les derniers albums de Phoenix, d'Eminem, de Ghinzu, ou encore d'Iggy Pop.
Pour ne rien gâter, ils offrent un excellent petit logiciel permettant aux albums téléchargés d'être automatiquement ajoutés à votre bibliothèque itunes ou windows media player.

En réaction, la Fnac a ouvert hier un service similaire, pour "plus de 300 albums à 2,99 €".
Et là aussi la surprise est très bonne puisque les albums n'en sont pas pour autant des galettes de fond de tiroir.
Là aussi on retrouve les derniers EPs de Christophe Willem, Black Eyed Peas, Seal ou Justice.

De quoi vous faire plaisir donc.

Deux ou trois points sont tout de même à soulever à mon sens.
Le premier est la limite temporaire de l'offre. Elle n'est valable que jusqu'au 10 juillet, sur les deux sites. De là à conclure que la Fnac a simplement voulu réagir à l'offre d'Amazon, il n'y a qu'un pas que je franchis allègrement et volontiers.

La deuxième limite que j'apporterais concerne la position d'itunes. Aujourd'hui, le portail d'Apple est, et de loin, le numéro 1 mondial de la vente de musique en ligne et ... ils ne réagissent pas à ces offres pourtant imparables. Pourquoi ? Surement parce qu'ils sont certains de leur suprématie et qu'ils considèrent que cette offre, éphémère, ne leur portera pas préjudice une fois le 10 juillet passé.


Ma dernière critique est plus sérieuse et serait presque un coup de gueule.
Un album à 3€ ?
Non mais de qui se fout-on ?

Depuis des années, les albums se vendent en magasin entre 15 et 20€, et à 10€ sur le net. Et là, on nous dit qu'ils peuvent être vendus (certes, temporairement), à 3€ !
Je sais bien que cette offre n'est là que dans le but d'appeler de nouveaux client (dont je fais partie) mais franchement, si ce n'est pas du foutage de gueule de la part de l'industrie du disque, je ne sais pas ce qu'il vous faut.
Admettons que les disques puissent être vendus à 3€, sans aucune marge (mais sans perte, la vente à perte étant interdite en France). Et qu'ils sont vendus à 10€ en temps normal.
Ca leur fait plus de 230% de marge (si mes calculs sont bons).

Je ne sais pas vraiment si ça me donne envie de rire ou de pleurer.


Quoiqu'il en soit, je me donne bonne conscience en attendant le 10 juillet, et je peux vous dire que l'album d'Iggy Pop est très sympathique, mangez-en.

10 juin 2009

En vrac (#3) !

















  • Fin d'un bien joli (superbe) week end.
  • Je suis exténué.
  • J'ai miraculeusement trouvé un boulot.
  • Les télé-enquêtes ont l'air sympa.
  • "Comment considérez-vous l'évolution de votre impression face à la politique de Nicolas Sarkozy ?"
  • Je sens que je vais m'amuser ...
  • Sinon, pour le teasing, ça approche.
  • Et pour vous faire patienter :
  • Sinon, toujours sur le même thème, mon groupe, et donc moi, jouons deux morceaux, dimanche à 14h10. Après un an de manque, ça nous fera le plus grand bien.
  • Ah oui, et Raphaël jouera à nouveau avec nous (et ça c'cool !)
  • Pour les aspects pratiques ? Dimanche, 10 minutes de concert pour chaque groupe, de 13 à 16h, le tout en extérieur et gratuit. Au Glazart, 7/15 avenue de la porte de la Villette, métro ... Porte de la Villette (si, si !).
  • Ah oui, j'allais oublier, la loi création et internet a été AN-NU-LEE ! Bon, certes, pas le texte en lui même, mais son essence n'est plus (et même Eolas-le-Grand le dit).
  • "Le rôle de la Haute autorité (Hadopi) est d'avertir le téléchargeur qu'il a été repéré, mais pas de le sanctionner". Ca doit faire malauc'.
  • Bientôt la licence globale ? (* se prend à rêver *)
  • Mes résultats de partiel demain matin.
  • Respire ...
  • Et bonne journée à tous.

24 mai 2009

It is alive (again ...) !





















J'aurai bien envie de vous en dire plus.
Mais en fait non.

Teasing alors ...

20 mai 2009

Ghinzu au devant de peu de monde.





Parfois Twitter c'est cool, vraiment.
Notamment dans ce genre de cas là.

A fortiori quand on reçoit ça : "Bravo, vous avez gagné deux places pour le concert privé de Ghinzu au Divan du Monde mardi prochain."
Inutile de vous refaire part de mon bonheur à ce moment là.

Le concert a donc eu lieu hier soir et était organisé par Oui FM.

Arrivée à 19 pour le rendez-vous avec Damien de Jiwa. Une bonne heure d'attente avant l'ouverture de la salle.
D'après ce que j'ai pu entendre : 500 personnes pour 450 places. On va être loin du café-concert dont j'avais peur.

Et effectivement la salle se remplit peu à peu. Mais déjà à ce moment là j'entends des "c'est qui Ghinzu ?". Ah ... Ok !
Parce qu'autant vous le dire tout de suite, j'ai été plutôt déçu. Comparé à l'enfer du bataclan, le divan du monde m'a paru fade.

Les explications sont sans doute multiples. Déjà, je n'étais pas dans la fosse mais en terrasse.
Ensuite il s'agissait d'un concert privé auquel de nombreux "curieux" parfois peu intéressés étaient présents.

Alors certes, je n'étais pas dans la même ambiance, mais ce que j'ai pu voir des premiers rangs de la fosse n'avait rien à voir avec le chaos vécu au bataclan. Quelques sauts en rythmes et des applaudissements francs, mais ni chants, ni pogos, ni t-shirts imbibés de sueur.
Tout cela m'a paru un peu trop propre.

Pourtant, on ne peut pas imputer ça au combo belge qui a balancé son set de manière impeccable. Buvant toujours plus que de raison et essayant (en vain) d'instaurer un semblant de chaos.
Mais quand, même sur le refrain de mine qui m'avait tant plus au Bataclan et qui clot le set, la fosse se refuse à reprendre le phrasé rythmique de Stargasm rien n'y fait.

On aura pourtant quelques bons moments. Sur les singles bien connus.
Sur Do You read me (forcément), 21st century crooner (musique d'une ancienne pub de la SNCF et véritable révélation de son potentiel live pour moi) et Cold Love.
Et mon dieu, je le déteste vraiment ce "je t'attendrai". Pourquoi du français aussi variétoche ? Un trip sous coke ?
Et des inédits. Ok, ça me va, mais aucun titre d'Electronic Jacuzzi là encore. Dommage, c'était l'occasion de faire découvrir cette perle aux gens ne vous connaissant que de nom.


Alors certes, cette ambiance, on ne peut pas l'imputer au groupe qui a été parfaitement carré, et un bon concert est avant tout de la responsabilité du groupe, mais j'ai été déçu. Et ça ne venait pas du groupe.
En même temps je comprends tout à fait que tout le monde ne connaisse pas déjà Ghinzu. Mais éternel insatisfait que je suis, j'attends impatiemment le Zenith d'octobre.

A noter que la plupart des avis que j'ai pu trouver sur le net ne sont pas conformes au mien (comme ici et ).




Playlist (prévue) :

Mother Allegra
Mirror Mirror
Dream Maker
Cold Love
Take It Easy
This Light
The Dragster Wave
21st Century Crooner
Do You Read me
Je T'attendrai
Blow
Chocolate Tube
Kill The Surfers

----------------

Carmina
'Till You Faint
Mine

Photo par Rod

15 mai 2009

Billet de (bonne) humeur !


J'aurai pu en faire un 3e "en vrac" mais non, la flemme.

Comme j'ai déjà pu l'écrire, j'aime "tellement quand la chance me sourit autant" !
Quelques explications de textes ?

Il fait beau et plutot doux (ça fait 1).
Partiel de droit administratif étonnamment bien passé, avec quelques lacunes mais un gros coup de chance sur les thèmes tombés (ça fait 2).
La fin des grosses matières et la moitié des partiels de passés (ça fait 3).
La place pour le concert de Porcupine Tree récupérée à la poste (ça fait 4).

Et le meilleur pour la fin : "Bravo, vous avez gagné deux places pour le concert privé de Ghinzu au Divan du Monde mardi prochain."
Merci Jiwa !
Vous pouvez être surs que vous aurez droit à un petit retour dans les jours qui suivront.
(Ah oui, ça fait 5).

Que du bonheur donc.
Pour le coup, je me ferai bien une session Radiohead !


28 avril 2009

Ziknation : follow the music











L'univers des blogs musicaux français est relativement restreint.
Aussi, quand deux des principaux blogs du milieu décident de fusionner, ça crée l'évènement.

Je vais tâcher d'être pragmatique et de vous livrer ma pensée sur une telle opération.
Les deux blogs en questions sont Soundnation et Zik4zik.

J'ai un énorme coup de coeur pour Soundnation.
Le premier blog musical que j'ai visité régulièrement. A vrai dire, c'est même lui qui m'a donné envie de blogger moi même et de créer Cosystreet.
Le concept était simple. Sans règle de forme précise, une équipe de blogueurs postait régulièrement leurs coups de cœur musicaux ... Pas nécessairement des nouveautés, mais il pouvait s'agir de clips, de morceaux ou parfois même de chroniques d'albums.
Et, entre les goûts de Gonzague ou ceux de Quentin, je m'y retrouvais souvent. Si bien que j'ai moi même bloggé nombre de titres découverts sur Soundnation.

Pour ça, un grand merci à l'équipe.

Zik4zik, maintenant. Un blog d'actualité musical traitant sous deux formes : d'une part les live reports, et d'autre part les chroniques d'album.
Des posts réguliers et de la bonne musique, mais peut-être traité parfois trop froidement, en laissant les émotions de côté.
Ce blog était autrefois une composante de la grande entité Génération MP3. De fait, étant plutôt interessé par les gadgets eléctroniques, les netbooks, les téléphones, les baladeurs, etc. je consultais régulièrement GMP3.
Pour autant, je ne me suis jamais réellement attardé sur Zik4zik. Peut être justement parce qu'il s'agissait d'un blog musical coincé entre 3 ou 4 blogs techno et qu'il n'y avait pas vraiment sa place.

Alors oui, en découvrant ce matin que les deux blogs fusionnaient en Ziknation, j'ai eu un choc.
Mais tout en rédigeant ce billet, je me dis justement que, au contact les uns des autres, chacun pourra s'enrichir. Finalement, la fusion de l'analyse technique et émotionnelle ne peut pas faire de mal à deux blogs.

Bonne continuation à vous et "follow the music" !

15 avril 2009

En vrac (#2) !















  • C'est les vacances. Enfin ... Le temps de prendre un bol d'air, et ça repartira pour les examens blancs puis les partiels.
  • Mais pour en profiter, peut-être faudrait-il que je songe à dormir un peu.
  • Les albums de Archive et Ghinzu sont simplement énormes et géniallissimes, je me les écoute en boucle.
  • Et les deux groupes ont prévu des Zenith en octobre.
  • Je reviens tout juste d'une séance de Gran Torino. Un superbe Clint Eastwood et une fin émouvante à souhait.
  • Le printemps est là. Une bonne excuse pour ressortir vélo et rollers.
  • J'ai commencé à refaire les ""boutons" de liens vers Twitter, Gmail, Facebook et Flickr.
  • Il me reste plus que Youtube, Lastfm à créer.
  • Et éventuellement, une nouvelle bannière dans le même esprit.
  • La semaine dernière m'a redonné une grande faim de concerts. L'appétit vient en mangeant.
  • J'ai vidé mon firefox de la moitié de ses extensions. Ca fait du bien d'avoir un navigateur léger, j'avais plus l'habitude ...
  • Plein de projets pour ces deux semaines de vacance.
  • Assez de temps pour tout concrétiser ?
  • Et on finit par un café ...
  • Bonne semaine !

5 avril 2009

Le mur du son




















5 ans. Ça fait 5 ans que je connais Ghinzu. C'est à dire depuis l'époque où j'ai commencé à arpenter les salles de concert.
Et 5 ans que je rêve de les voir sur scène.

En cette veille de week end, Ghinzu passe donc au Bataclan à Paris. Et vous l'aurez compris, j'en suis.
J'arrive vers 18h, et cette fois, je n'étais pas parmi les premiers. Après une petite heure d'attente en extérieur, les portes s'ouvrent.
Je me rue sur les grilles devant la scène. Toutes les places y sont prises, tant pis je serai juste derrière, la différence n'est pas flagrante.
Après une petite mousse et une nouvelle demi heure de patience, les lumières s'éteignent.

Deux jeunes gaillards rentrent sur scène. Le look à jouer du rock garage à la Second Sex. Pas mon style donc ...
Et pourtant, il suffira de quelques minutes de set pour que je me laisse chavirer.
The Black Box Revelation pratique certes, un rock garage, à des années lumières de Ghinzu, mais il est bien plus travaillé que ce à quoi on aurait pu s'attendre ...
A la croiseée entre les White Stripes (avec lesquels ils partagent la formation scénique), les Dead 60s et The Subways, le duo nous délivre un son puissant, original et efficace. Une vrai première partie, saluée par le public, ce qui n'était déjà pas gagné d'avance ...

Nouveau temps d'attente. Le combo bruxellois sait se faire désirer ...

Une fois encore, les lumières s'éteignent. Le bassiste entre en scène et commence son riff rythmique. Il est suivi par le batteur, puis le guitariste, et enfin l'idôle, John Stargasm.
Et là, le ton est donné. Une tête à claque ... Le genre de personnage qu'on adore détester, avec son grand sourire, ses grosses lunettes noires et son sourire du type "aimez moi, oh ouiiii !"

Après une intro efficace, le pianiste/leader s'assied seul à son synthé. Une bonne place sera faite ce soir aux titres du dernier album. J'ai eu la bonne intuition de l'acheter le jour même de sa sortie, mais je n'était apparemment pas le seul.
Dès le début, la salle se met à chanter le superbe Mother Allegra. Une ballade simple au piano, mais qui n'en reste pas moins grandiloquente. C'est tout de même Ghinzu hein ...

Un bon équilibre sera fait entre les titres de Blow (notamment High Voltage Queen et The Dragster Wave) et ceux de Mirror Mirror. Dommage qu'aucun morceau d'Electronic Jacuzzi n'ait été joué néanmoins.

L'ambiance générale était vraiment superbe. Les titres s'enchainent aussi rapidement que les bières bues par le groupe (un bon pack de 12 chacun je pense).
Dans ces conditions, difficile de filmer. Ma tête ne peut s'empêcher de battre le rythme, ma main accompagne les riffs du guitariste, mon corps subi inlassablement les pogos qui viennent de derrière en tachant de ne pas écraser les groupies devant moi.
Je suis en nage et j'aime ça ...
Toutefois, malgré une ambiance survoltée dans la salle, il faudra attendre que le degré d'alcoolémie du groupe grimpe pour les voir dégénérés.



Au moment de Do You Read Me, c'est l'apocalypse. La salle chante, hurle, slamme. John Stargasm se met debout sur son synthé. L'ambiance vire au chaos. Un mur sonique nous emplit les oreilles. Je saute, ma tête ne suivant plus le rythme imposé par mon corps.
Et je souris, jusqu'à en avoir mal aux joues.

Arrive alors un premier rappel. Le temps de me remettre et le groupe enchaine sur un Mine inattendu.
Vous savez, il y a des titres qui n'ont pas vraiment leur place dans un album. Ou en tout cas, ils ne ressortent pas vraiment. Et c'est quand on les entend en concert qu'on s'en rend compte : ils ont été écrits pour ça ... Taillés pour le live.
La répétition du refrain, du riff, de l'éternelle boucle, toujours plus entrainante à force de s'immiscer dans vos têtes. Plus personne ne se contrôle. Sitôt le titre achevé, le groupe repart en coulisse pour mieux revenir pour un Blow moins inoubliable.

Et là, c'est la surprise. Les lumières dans la salle se sont rallumées. La scène est totalement éteinte, mais pendant 5 minutes, le public continue à rappeler les Bruxellois.
Et comme nous sommes "bons, meilleurs qu'[eux] en tout cas", ils nous font le plaisir d'un nouveau rappel.
Une reprise, souvent jouée, elle aussi taillée pour le live. L'apocalypse continue. I Wanna Be Your Dog ...
Stargasm est survolté. L'un des guitariste fait tomber la chemise. Il serait sous acide qu'il réagirait pareil ...
La salle n'en peux plus. Je filme. Stargasm saute dans le public. Sur moi ... Je continue de filmer. Mes cordes vocales vont exploser !
La salle est en liesse et hurle plus fort que jamais ... " Oh come on !"



Une telle générosité. Finalement on se prend à l'aimer ce personnage de John Stargasm ...
Et là, la salle s'éteint, la vie normale reprend son droit. Après un T-shirt acheté, j'apprends qu'ils redonnent un show à Paris, au Zenith, en octobre. Sourire.
J'en serai ...

Setlist :

Intro
Mother Allegra
Cold Love
Take It Easy

High Voltage Queen
Carmina

Death (?)
Death II (?)
This Light
The Dragster Wave
21st Century Crooner
Do You Read Me

Je T'attendrai
Kill The Surfers
------------------
Mine
------------------
Blow

------------------
I Wanna Be Your Dog

NB : Pardon pour la qualité sonore. Un mur du son vous dis-je ...

3 avril 2009

The Story of Emotion















Alors c'est bien simple ...
J'avais déjà vu Peter Von Poehl en concert, à mon insu, en première partie de Brian Wilson au Grand Rex, il y a quelques années.

Je connaissais déjà son single de l'époque, The Story Of the Impossible, mais le choc n'en fut pas moins énorme.
Pour tout vous dire, j'ai même préféré sa prestation à celle de l'ancien leader des Beach Boys.

Aussi, quand j'ai appris que le songwritter suédois repassait par Paris, mon sang ne fit qu'un tour. Let's go to the party !

C'était mon premier concert à la Cigale. Aussi, arrivé une heure en avance, je fit un petit tour par la devant de la butte de Montmartre.
Allongé dans l'herbe, un livre sous les yeux, le soleil couchant sur Paris, 20°, et la musique de Von Poehl qui m'emplis les oreilles. La soirée s'annonce sous de bonnes augures ...

19h, je rejoins la file. Moyenne d'âge : 30-35 ans ... Bon, au moins ça changera des groupes à groupies que j'ai l'habitude d'aller voir.
Les places sont assises, même dans l'orchestre. Dommage, surtout que ça n'assure pas franchement plus de place que debout ... Je m'installe au deuxième rang, au milieu. Probablement l'une des meilleures places.

Ah mais tiens, qui passe donc en première partie ?
Ah bah tiens, Fredo Viola ... Assez drôle quand on y pense. Tout comme Von Poehl à l'époque, je ne connais Viola que pour un titre que j'avais publié sur Cosy Street il y a maintenant quelques temps.
Et tout comme pour Von Poehl à l'époque, j'ai été bluffé. une telle sensibilité, un tel charisme et une telle émotion qui se dégage de ses harmonies vocales. A tel point qu'il n'a pu laisser échapper une larme au moment de jouer The Sad Song.
C'était apparemment la première fois qu'il jouait dans "such a big theatre". A renouveler, vraiment. Un gros coup de coeur ...

Après une petite demi heure de transition, Peter Von Poehl rentre sur scène.
Un petit sourire génée, un français presque parfait ...
Il est seul avec sa guitare et nous prévient d'emblée : son set sera essentiellement centré sur les morceaux du "petit frère" de Going to Where The Tea trees Are. Heureusement pour moi, j'ai eu le temps de le découvrir en une semaine.

Les morceaux s'enchainent mais ne se ressemblent pas. Le public, apparemment n'a pas eu le temps de s'acoquiner avec Parliament et réagit essentiellement aux titres du premier album, comme Travelers ou Going To Where The Tea Trees Are.

Après une heure de set, le groupe quitte la salle. Des applaudissements timides mais personne ne se lève. Il faudra attendre une sublime version de The Story Of The Impossible pour que la magie opère définitivement. Et par chance, j'ai réussi à la capturer pour vous :




Un pur moment de magie, d'émotion. Parce c'est bien de ça dont il s'agissait toute la soirée ...
Un Peter Von Poehl timide, presque gêné d'être là, ne sachant pas toujours quoi nous dire et n'arrivant pas à achever ses phrases. Il aura fallu que le public reste debout et continue à fredonner la mélodie après The Story of the impossible pour qu'il comprenne l'intensité des émotions qu'il est capable de nous procurer.

Merci monsieur de nous raconter de si belles histoires, et à bientôt. J'espère ...

27 mars 2009

Super Mega Noel (fin mars, ouais ouais !)

N'y voyez surtout pas une demande de cadeaux de votre part (quoique, en insistant un brin ...)

J'ai participé, au mois de décembre dernier, au tournage d'un court métrage avec quelques blogueurs que j'apprécie particulièrement (et dont les blogs doivent se trouver dans la blogroll, à gauche) : Monsieur Dream, Mistertel, Le Velcrou et Sam.
Des heures à se geler dehors par -5°C.

Et comme je n'avais pas encore créé ce blog et qu'un tel article n'avait pas sa place dans Cosy Street, je me permet de vous en faire part (bon OK, y a aussi un petit espoir de cadeaux).

Ah oui sinon, moi je suis le gars qui crie "C'est sûr il bluff !"
4 ans de théâtre et le premier rôle dans Huis Clos pour ça ... Aucun regret !



18 mars 2009

Un blogueur IRL, ça donne quoi ?

Je crois qu'après plus de 4 mois de blogging intense, je peux le dire : je suis un blogueur.
Ça paraît con comme ça, mais bon. Comprenez-moi, jusqu'ici, je me suis toujours considéré comme un étudiant, un fan de Ghinzu tout au plus.

Maintenant, ça y est, je suis blogueur. Je ne suis pas sûr que ça change quelque chose dans ma vie de tous les jours, sinon une vingtaine de minutes par jour à déterminer le morceau à publier le lendemain pour Cosy Street et à rédiger l'article le présentant brièvement. Une broutille compte tenu des mes horaires du moment (à faire pâlir le compte Vlad).

Mais soit, je suis blogueur, et j'ai déjà reçu quelques mails (deux pour être précis) de personnes me connaissant uniquement via ce support. Sur le coup, pour l'ego, c'est un truc de fou : "Je suis lu !! \o/".
Mais après quelques échanges enrichissants, on se rend compte que, malgré la faible audience des mes blogs, je ne suis qu'un mythe. Les mails reçus me donnaient quelque peu l'impression d'être un auteur reconnu contacté par un lecteur très amateur, alors que ... c'est absurde !
Non pas que mes articles sur Cosy Street ou Brouhaha n'aient pas de vie (au contraire, parait-il) mais peut-être parais-je trop distant. Quelqu'un qui m'a connu via C.S. me parlait sur msn et, relevant une faiblesse, m'a dit "ça casse le mythe".

A vrai dire, je ne sais pas où je veux en venir. L'intérêt d'un blogueur n'est-il pas de communiquer le plus possible avec ses lecteur ? Dans ce cas, pourquoi ai-je peur de briser l'image que j'ai façonné ? A moins que ce ne soient les lecteurs qui façonnent eux-même cette image.

Le blogueur comme statut intangible, puisqu'après tout, il ne fait que ça et n'existe que par ses articles. Peut-être qu'un moyen de démisthyfier ce statut serait de me suivre sur Twitter, ou de m'écrire ... Ou peut-être ne faut-il rien y changer.

Beaucoup d'interrogations, peu de réponses.

13 mars 2009

En vrac (#1) !



















  • Demain, road trip à Lyon. Plein de monde à voir, de cafés à boire et de bons moments à passer.
  • La semaine prochaine, début des interrogations en histoire du droit.
  • Un nouveau chapeau acheté. Ça faisait bien 2 ans que j'hésitais. Pas de quoi finalement ... Et puis un bracelet, tant qu'à faire.
  • Deux concerts à aller voir seul dans deux semaines : Ghinzu et Peter Von Poehl. Pressé, vraiment (d'ailleurs, si certains y vont, contactez-moi) !
  • Ah oui, et le nouvel album de Peter Von Poehl est en écoute sur Deezer.
  • Pour changer, de l'histoire de la construction européenne à travailler.
  • J'ai une envie folle de café (et hop, je m'en fais un ...) !
  • Les LAN de Dawn Of War c'est plutôt pas mal, et à refaire.
  • Deux articles (au moins) pour Cosy Street (le lien hypertexte, c'est pour le référencement, bien sûr) à rédiger.
  • Retard en séries TV rattrapé hier soir (avec difficulté). Mal au crâne depuis ...
  • Une semaine passée riche en émotions, en fatigue, et en souvenirs.
  • Pourquoi je parle déjà de cette semaine au passé alors qu'il reste un week end ?
  • Une bonne idée ce fourre-tout. Je vais le numéroter et en faire plus souvent, ça permet d'alimenter le blog à moindre frais.
  • J'ai mis un module d'abonnement par mail dans la marge. Si vous souhaitez recevoir automatiquement les nouveaux articles dans votre boite mail, il vous suffit de remplir la case avec votre adresse de courriel.
  • En fait j'ai plein d'idées d'article pour le blog mais un gros manque de temps/motivation.
  • Et vous, ça va comment ?
  • Bon week end !

10 mars 2009

Sans répit & Hadopi















Depuis samedi midi, 9h de sommeil.
De la visite, une dissertation à rédiger, de la veille sur internet à rattraper, des cours, des cartes, un poker, une wii, des bières, des princes, la Bastille, ...

Et malgré tout ça, je suis toujours debout, enfin plutôt assis, dans la BU de ma fac : "La construction européenne de 1950 à 1954".

Dire que finalement, cette semaine ne sera qu'une pause entre deux week-ends intenses ...
Exténué mais exalté, comme après une bonne journée de ski.



Et pour les pirates que ça intéresserait, le projet de loi "Création et internet" (Hadopi) devrait être débattu au palais Bourbon à partir de demain.
J'en ai déjà parlé sur le blog et ferai certainement d'autres articles sur le sujet.
Pour se tenir informé en temps réel, Numérama a mis en ligne un site d'information basé également sur Twitter. Pour ceux qui ont donc des infos à partager sur la réforme, il vous suffit d'inscrire "#Hadopi" dans vos tweets et ils seront visibles de tous sur le site.

"La construction politique de l'Europe entre 1950 et 1954" donc ...

6 mars 2009

9,467

Et merde ...

Echec. One more ... Sick and so fuckin' tired !

4 mars 2009

La ligne verte

Ca m'était totalement sorti de la tête. Finalement j'aurai peut-être même préféré que les délibérations soient repoussées jusqu'en Juin.
Foutue grève ! Alors que je la maudissais de repousser sans cesse les résultats, je la hais pour me les avoir fait oublier ...

Ça va trop vite pour moi. Autant l'an dernier je n'en attendais pas grand chose puisque je ne me faisais guère d'illusion.
Autant là ... Je pense avoir mis toutes les chances de mon côté, avoir travaillé régulièrement tout le semestre, avoir passé des journées à bachoter.

Après tout, les dés sont jetés. Les jurys se sont réunis aujourd'hui ... Peut-être même pour statuer sur mon sort, qui sait ?
Ce n'est pas comme si je pouvais y faire quoi que ce soit. Mais pour le coup, si je ne l'ai pas, ça n'aura pas l'effet motivant escompté. Je le connais ce foutu second semestre. Je l'ai déjà croisé. Et je le déteste profondément. Impossible de me rattraper avec celui là.

Attendre, passivement ... En espérant que, maintenant que la tension est remontée, l'affichage ne soit pas trop long.




Étudiant n°20601803, à l'échafaud !





Un étudiant lambda, la nuit précédent la date supposée des résultats.


3 mars 2009

Gmail pour les nuls










Comme je vous en parlais dans cet article, je compte aborder certains services dits "web 2.0" en repartant de la base. En tâchant de convaincre de leur utilité, de leur intuitivité ou tout simplement du confort que ces outils apportent à la navigation web au quotidien. Il s'agira d'articles de vulgarisation, inutile donc d'être à cheval sur les termes techniques ou les définitions, les geeks connaissent pour la plupart ces services.

Un évènement particulier m'avait poussé à aborder ce thème : le bug de Gmail.
C'est donc tout naturellement que je vais commencer par ce service simple qu'est la messagerie mail de Google.

Commençons par le commencement : Gmail est un webmail. C'est à dire que les mails que vous recevez sont stockés, non pas sur votre propre ordinateur, mais sur les serveurs (les ordinateurs) du site (Google en l'occurrence).
Concrétement, pour l'utilisateur, il existe plusieurs avantages aux webmails :
D'abord, vos mails sont lisibles depuis n'importe quel ordinateur relié à une connexion internet et disposant d'un navigateur internet (Internet Explorer, Opera, Firefox, etc.).
Ensuite, le stockage des mails en ligne via un webmail est réputé plus sûr puisque, là où leurs ordinateurs sont conçu pour sauvegarder vos données, vos disques durs ne sont pas à l'abri d'une panne (et, pour l'avoir subi, je vous assure qu'il s'agit d'une expérience pour le moins traumatisante), et là, vous perdez tous vos mails. Couplé à la gratuité et à une grande capacité de stockage (7,5 giga-octets chez Gmail), cet argument fait mouche.

Du côté des inconvénients, on retiendra essentiellement la publicité (gratuité oblige), la centralisation des "ordinateurs de stockage" (en cas de panne, tout le monde est affecté), ainsi que l'impossibilité d'avoir une adresse en @MonNom.com (pour Gmail, par exemple, vous recevrez un @gmail.com).

Parmi les plus grands webmails, vous avez Microsoft/Hotmail (18 millions de visiteurs uniques en France en décembre 2008), Yahoo (5 millions) et Google (3,6 millions) (sources).


Passons maintenant à Gmail en particulier.
Gmail est donc le webmail de Google. Bien qu'il soit relativement méconnu par chez nous, il n'en demeure pas moins le meilleur webmail actuellement disponible, et cela pour plusieurs raisons.

1 - Grande fluidité

Avant toute chose, ce qui frappe chez Gmail, c'est la rapidité. Ayant utilisé Hotmail pendant 5 ans, la différence saute aux yeux. Ici, pas de ralentissement, pas de chargement laborieux ou de message d'erreur.

2 - Gestion des mails.

Là où la plupart des webmails optent pour un stockage des messages reçus par dossier, Gmail, là encore, se distingue.
En effet, aux dossiers classiques se substitue ici un système de mots clés (appelés libellés) que ovus pouvez annoter à chaque mail reçu ou envoyé. Ce système est bien pratique si vous souhaitez à la fois répertorier un mail dans les "Fred" et dans les "vacances".

De plus, le service bénéficie du moteur de recherche de la maison mère. En pratique, si vous avez reçu un mail des mois auparavent, mais que vous ne vous souvenez, ni de la date, ni de l'objet, ni de la personne qui vous l'a envoyé, il vous suffit de rentrer quelques mots clés dans la barre de recherche pour retrouver le mail en ... moins de deux secondes.

Enfin, lors de la lecture de vos mails, si vous avez reçu ou envoyé une réponse à un autre mail, ceux-ci seront confondus en une seule discussion. Déroutant au début, ce mode devient pratique à l'usage afin de conserver l'historique d'une conversation. Gmail utilise pour cela les balises "RE:".

3 - Filtre de spams

Le webmail façon Google dispose d'un excellent gestion des spams. C'est bien simple, je n'en ai reçu qu'une poignée en plus de deux ans d'utilisation.
Et quand j'en reçois, il me suffit de le signaler en cliquant sur le bouton "signaler comme spam" pour que le service l'identifie comme tel, et ce pour tous les utilisateurs de Gmail. De la délation participative en somme. Mais ça fait un bien fou de ne pas recevoir plus de spams que de "vrais" mails.

4 - Le "laboratoire" Google

Bien que disposant déjà de 5 ans d'existence, Gmail est toujours en version bêta (version test). Et ce pour une raison simple : je ne suis pas sûr qu'ils passent un jour en version définitive.
Pour Google, Gmail est un laboratoire permanent. Les développeurs du géant de l'internet se donnent à coeur joie de développer leurs petits application au sein même du site.

Pour en avoir un apreçu, il vous suffit de configurer le site en langue anglaise (dans les paramètres), puis de cliquer son l'onglet "google labs" et d'activer ou désactiver les fonctionnalités souhaitées.
A titre d'exemple, vous pouvez activer une option vous demandant de répondre à quelques questions en tout genre afin d'évaluer si vous êtes ivre (Mail goggle). Une autre permet d'identifier, selon ce que vous avez écrit dans votre mail à envoyer, si vous avez oublié de joindre une pièce jointe.

De plus, de nombreuses extensions firefox, scripts greasemonkey ou simples logiciels permettent d'ajouter des fonctionnalités à Gmail (comme Xoopit, qui permet d'accéder à son compte Facebook directement depuis votre compte mail, Gmail Notifier, qui permet d'être averti en temps réel de la réception de nouveaux mails, ou Gmail Drive, qui utilise votre compte Gmail comme un nouveau disque dur sur votre PC et vous permet d'y stocker tous vos fichiers en utilisant l'espace de stockage de Gmail).

Enfin, depuis quelques temps maintenant, Gmail permet de personnaliser entièrement les couleurs de sa page, que ça soit en choisissant un thème graphique prédéfini ou en modifiant les couleurs de chaque élément de la page.

5 - La création d'un compte Google

Le fait de créer une adresse mail chez gmail vous confère d'office un compte chez Google. Vous pourrez ainsi utiliser cette adresse (et le mot de passe) afin de vous identifier dans tous les services proposés par Google (comme Blogspot, Youtube, Google calendar, Google documents, Picasa, etc.).

De plus, là où Hotmail permet de se connecter au sacrosaint Windows Live Messenger, Google dispose aussi de son service de messagerie instantannée : Gtalk.
Et vous savez quoi ? Il est également directement intégré dans votre page Gmail. Ainsi, nul besoin de télécharger un logiciel pour pouvoir discuter avec ses amis en ligne.
Cadeau bonus : Gtalk en ligne permet également d'afficher la webcam d'un contact, ce que ne permet pas Web messenger de chez MSN.

Une restriction toutefois, et de taille : rares sont les personnes (en France tout du moins) à privilégier Gtalk à MSN. Les habitudes ont la vie dure.

6 - Une excellente version mobile

Nul besoin d'avoir un Blackberry pour recevoir ses mails d'où que l'on soit. Google a développé un excellent logiciel permettant de recevoir ses mails sur son portable où que l'on soit, pourvu que l'application soit ouverte. vous avez accès à l'intégralité de votre compte Gmail (y compris messages envoyés, libellés, corbeille, etc.) et pouvez envoyer des mails.

De plus, depuis quelques semaines, un système de synchronisation permet d'envoyer vos contacts Gmail directement vers votre répertoire téléphonique, et réciproquement. Ceci afin de toujours conserver une copie de vos contacts.

7 - Un mode Offline

Depuis un bon mois, il est maintenant possible d'accéder au site de Gmail sans être connecté à internet. En fait, les mails sont stockés sur votre disque dur, ainsi que toutes les opérations effectuées. Dès qu'une connexion est trouvée, les modifications faites sur votre compte (envoi de message, suppression de mail, nouveau libellé) sont prises en compte.
Vous pouvez ainsi rédiger vos mail en étant hors ligne et les envoyer sans vous soucier du reste.
Dès que votre ordinateur sera à nouveau connecté, tous vos mails seront envoyés automatiquement.

8 - Conclusion

A tous ces éléments, on peut également ajouter une actualisation de votre boîte mail en temps réel en cas de nouveau message reçu (pas besoin de refraichir, pour ceux qui, comme moi, laissent toujours un onglet ouvert sur leur boite mail). Gmail permet également de lire vos MP3, vos diapos ou vos vidéos reçues en pièces jointes sans sortir du site.

Je n'ai pas abordé ici l'hébergement de comptes pros (type Impap ou Pop) par pure incompétence technique, mais n'hésitez pas à compéter l'article dans vos commentaires.

De plus, la présence de publicité pourra être agressive pour certains.
Quoiqu'il en soit, la création d'un compte prenant moins de 5 minutes, je conseille à tout le monde de se faire son propre avis.

Gmail, c'est par ici.

Et pour un aperçu de l'interface du site, voici une vidéo bien ludique (mais en russe) :

2 mars 2009

Du coq à l'âne










C'est fou comme en quelques heures on peut passer du coq à l'âne. Un "ascenseur émotionnel" paraît-il que ça s'appelle.
Le pire c'est quand tout est calculé. Comme une mauvaise expérience type "allons voir jusqu'à quel point je peux déprimer". Point ultime surement : vous en faire part.

Aucune raison précise néanmoins. Juste une sale impression. J'ai seulement le sentiment d'être une coquille vide, sans vie et sans intérêt aucun. Et seul.
Ça me passera, je sais. Ça passe toujours. La nuit porte conseil parait-il ...

J'ai un putain de besoin de vie !

28 février 2009

Some kind of happiness

On est samedi et tout va bien.

Récemment, deux court métrage m'ont vraiment donné un moral d'enfer.
Le premier, Signs est vraiment extraordinaire. Pas besoin de comprendre l'anglais pour l'apprécier.




Le second, Validation, est plus compliqué puisqu'entièrement en anglais. Néanmoins, si je l'ai compris, c'est bien qu'il ne doit pas être si difficile que ça.




De purs moment de bonheur.