22 février 2010

En vrac (#5)

J'aime bien repasser de temps en temps sur mon blog, voir s'il se porte bien, s'il reçoit de nouveaux commentaires ou vérifier ses stats, c'est mon petit moment egotrip de la semaine.
Et comme souvent, là j'ai plein de trucs à dire, mais de petits trucs hein, tous petits. Si bien qu'il m'est bien impossible de développer un billet pour chaque sujet. C'est donc l'heure du gros foutoir habituel.
  • Je reviens du cinéma, où je suis allé voir Invictus. Un peu plus déçu que la première fois.
  • J'y ai croisé Lionel Astier. Je me sentais tout con à la regarder. J'ai pas osé lui parler. En même temps, j'aurais pas eu grand chose à lui dire sans passer pour un blaireau.
  • J'ai fini Bioshock, premier du nom. Dans quelques minutes/heures, je me plonge dans le second volet.
  • Dans un mois et demi, je commencerai un stage à Ecrans.fr. Inutile de vous dire à quel point j'en suis heureux. Ca fera sûrement l'objet d'un article plus long dans les semaines qui viennent.
  • Je vais peut être penser à refaire des sondages d'ici là, faut juste que je me motive.
  • Mon groupe regoûte à la vie après plusieurs mois d'extinction. On a, par ailleurs, récupéré un claviériste et on devrait faire quelques sets prochainement. Normalement ...
  • En fait j'ai déjà trop de jeux de PS3. Je vais stopper ma folie consumériste et tous les finir avant d'envisager d'autres achats.
  • Ma vinylothèque commence à bien s'étoffer, avec notamment Wish You Were Here, Money For Nothing et la bande son de Bioshock 2.
  • Je me suis abonné en début d'année à l'offre étudiante de Libération. Je devrais donc recevoir la gazette tous les samedis dans ma boîte. Sauf qu'une semaine sur deux, elle disparait et l'autre, elle est déballée. Peiné.
  • J'ai pas de concert en vue avant Muse en juin et ça me fait tout drôle.
  • J'apprécie vraiment le redoux de ces derniers jours.
  • Si j'en suis à parler de la météo c'est mauvais signe.
  • Ah, il pleut.
  • Je devrais m'arrêter je pense.
  • Ouais, c'est une riche idée.

6 février 2010

Les "podquoi" pour les nuls

Ça y est, il ne me reste plus qu'un abonnement pour passer le cap symbolique des 30 podcasts sur iTunes. Je sais même plus comment je vais trouver le temps d'écouter tout ça, c'est presque la panique.

"le cap des 30 podquois" me répondra l'internaute moyen. Et c'est comme ça qu'on part pour un rapide cours sur le podcast.
A l'origine, le mot a été créé par Apple sur la base du terme iPod, le baladeur fétiche de la firme de Cupertino. Il faut dire que la marque a toujours refusé, jusqu'au dernier iPod nano, d'intégrer un tuner FM dans ses appareils. Elle a donc promu un nouveau format, le podcast, francisé par l'un des néologisme les plus laids qui puissent exister : la baladodiffusion (NB : encore pire, Firefox ne considère pas ce terme comme une faute, sic).
Fini pour la partie historique.

Le plus simple pour vous expliquer le concept même de podcast, c'est encore de vous expliquer comment j'en suis arrivé là.
Il y a encore 4 ou 5 ans, j'écoutais énormément la radio. Et pas uniquement des stations musicales. Or, le souci avec la radio, c'est qu'une fois l'émission, l'interview ou la chronique passée, impossible de remettre la main dessus. Au début, je suis simplement passé sur le site des radios lorsque je manquais une interview qui faisait le buzz. jusqu'à ce jour où j'ai aperçu ce fameux bouton "s'abonner au podcast". Par curiosité, j'ai cliqué. Et c'est là que tout a commencé.
iTunes s'est ouvert et j'ai découvert cette section où le "gratuit" est à l'honneur.



En s'abonnant à un podcast sur le portail d'Apple, on reçoit, directement dans le répertoire d'iTunes, tous les nouveaux épisodes mis en ligne, rapidement après leur parution. Vous n'avez rien à faire, juste sélectionner la fréquence de recherche de mises à jour et attendre la fin du téléchargement. Avouez que c'est plutôt magique. Idéal pour écouter l'interview de Nicolas Demorand à 18h, en rentrant du boulot, ou pour s'arracher les cheveux sur la chronique de Zemmour le week end.

Devant une si grande simplicité, d'autres ont voulu s'essayer à la création de podcasts. Je retiendrai particulièrement des sites internet déjà plus ou moins connus. Libération.fr, notamment, a lancé, avec son antenne LibéLabo, des podcasts d'excellente qualité sur des thèmes assez variés.
C'est là qu'on commence à rentrer dans ce qui rend le podcast unique : les podcasteurs indépendants.
Tandis que les radios et certaines chaines de télé utilisent les podcasts comme un système de catchup FM, certains podcasts dits indépendants, ou simplement inédits sur d'autres supports, ont fait leur apparition.
J'ai déjà cité les podcast de Libé, mais on peut également retenir ceux de Allociné, de très bonne facture également.

Il y a enfin, les podcasteurs réellement indépendant, sans aucun support derrière eux. La plupart de ces podcasteurs ont commencé leurs émissions avant même de tenir un blog ou un site internet.
Ils se sont mis au podcast comme on vient au blog : pour partager leur passion de simple tech-addict/cinéphile/sérivore, etc.

Certains d'entre eux ont décidé, il y a maintenant plusieurs mois, de se réunir sous la forme d'un collectif afin de centraliser leurs moyens, à la façon de Revision3 aux Etats-Unis.
Baptisé Nowatch.tv pour la section vidéo, ou Nowatch.fm pour les émissions audio, ces podcasts ont pour vocation assumée d'inciter les gens à "tuer leur télé".
Pour l'instant essentiellement basés sur des thèmes geeks (culture ou high tech), les podcasts de la maison Nowatch sont tous de très bonne qualité et leur caractère amateur les rend éminemment sympathique. C'est bien simple, je suis devenu carrément addict.

Si vous voulez en savoir plus, particulièrement sur le collectif Nowatch.Tv, n'hésitez pas à faire un tour sur l'excellent blog du Noob de Iztkombi1.

Petite sélection de podcasts, indé ou pas :
  • SCUDS.tv (mensuel, sur la culture geek en général),
  • Merci Qui? (quotidien ou presque, podcast cinéphile cynique, Allociné),
Au moment même ou je rédigeais ce billet, M6 diffuse une fabuleuse émission prophétiquement baptisée "nos années télé". De là à dire que l'âge d'or de la télévision est révolu ...

Bon c'est pas tout ça mais j'ai un métro à prendre. Un rendez-vous ? Non, simplement des épisodes de baladodiffusion à écouter et à zieuter. Trop de retard j'te dis !

1 février 2010

Ode aux salles obscures

Ils doivent se ramasser à la pelles les billets comme le mien sur la toile.

Je vous préviens d'emblée, je ne me considère pas comme cinéphile, et si j'aime autant me faire une toile, c'est pour cette ambiance si spéciale que j'y trouve.

C'est hier que j'ai enfin réussi à poser des mots sur cette sensation. Je vais tâcher de vous en faire part le plus simplement possible, au fil de mes idées.


Le divertissement, l'entertainement pour parler hype, a, par définition, pour but de nous faire voyager. De nous faire oublier nos soucis de la vie quotidienne, de vendre à Coca Cola du temps de cerveau disponible.
Pourtant, dans un contexte tel qu'un salon ou qu'une chambre c'est un concept qui reste, à mon sens, bien limité. Déjà, et je pense que çaj oue une grande part dans mon appréciation, je vais au cinéma seul la plupart du temps.
Parce que ça me laisse le temps d'y aller à mon rythme, sans me faire imposer un film déjà vu/qui ne m'attire pas, mais aussi parce que je peux me vautrer dans mon siège sans risque de représailles. Parce que oui, à 17h en semaine ou à 22h le dimanche, les salles de cinéma sont à moitié vide, y compris à l'UGC Bercy.
Tellement vides que les rares clients à venir le dimanche soir en deuxième séance sont vites reconnus comme des "habitués". Malgré 6 mois de carte UGC, hier soir c'était bien la première fois que l'un des agents me reconnaissait.

Bref, j'aime aller des les salles alors que celles-ci sont vides et sentir une ambiance bien plus détendues. Je m'installe alors dans mon fauteuil. Non pardon ...
Je me vautre alors dans mon fauteuil. Et là, j'ai deux heures à moi, rien qu'à moi. C'est d'un pur égoisme, mais je sais que ce sont deux heures pendant lesquels rien ni personne ne me dérangera. Et pour quelqu'un comme moi qui suis finalement distrait par le moindre élément tiers, c'est d'un confort absolu.
Imaginez : pas de "à table !", de "je peux te demander un coup de main ?" ou de téléphone qui sonne.
D'ailleurs, si les téléphones ne sonnent pas, c'est parce que le réseau est coupé. Je ne reçoit donc pas non plus les tweets de mes followings ou les nouveaux statuts de mes amis sur Facebook.
Je suis coupé du monde, immergé dans un autre univers pendant deux heures où il n'y a que moi. Moi et le film, sans aucune perturbation.

Le calme sans l'ennui. Enfin c'est sans compter la qualité du métrage.
Mais comme je vous l'ai dit, je ne suis pas cinéphile ...

NB : Exceptionnellement, l'illustration n'est pas de moi, mais de Esy.