Alors c'est bien simple ...
J'avais déjà vu Peter Von Poehl en concert, à mon insu, en première partie de Brian Wilson au Grand Rex, il y a quelques années.
Je connaissais déjà son single de l'époque, The Story Of the Impossible, mais le choc n'en fut pas moins énorme.
Pour tout vous dire, j'ai même préféré sa prestation à celle de l'ancien leader des Beach Boys.
Aussi, quand j'ai appris que le songwritter suédois repassait par Paris, mon sang ne fit qu'un tour. Let's go to the party !
C'était mon premier concert à la Cigale. Aussi, arrivé une heure en avance, je fit un petit tour par la devant de la butte de Montmartre.
Allongé dans l'herbe, un livre sous les yeux, le soleil couchant sur Paris, 20°, et la musique de Von Poehl qui m'emplis les oreilles. La soirée s'annonce sous de bonnes augures ...
19h, je rejoins la file. Moyenne d'âge : 30-35 ans ... Bon, au moins ça changera des groupes à groupies que j'ai l'habitude d'aller voir.
Les places sont assises, même dans l'orchestre. Dommage, surtout que ça n'assure pas franchement plus de place que debout ... Je m'installe au deuxième rang, au milieu. Probablement l'une des meilleures places.
Ah mais tiens, qui passe donc en première partie ?
Ah bah tiens, Fredo Viola ... Assez drôle quand on y pense. Tout comme Von Poehl à l'époque, je ne connais Viola que pour un titre que j'avais publié sur Cosy Street il y a maintenant quelques temps.
Et tout comme pour Von Poehl à l'époque, j'ai été bluffé. une telle sensibilité, un tel charisme et une telle émotion qui se dégage de ses harmonies vocales. A tel point qu'il n'a pu laisser échapper une larme au moment de jouer The Sad Song.
C'était apparemment la première fois qu'il jouait dans "such a big theatre". A renouveler, vraiment. Un gros coup de coeur ...
Après une petite demi heure de transition, Peter Von Poehl rentre sur scène.
Un petit sourire génée, un français presque parfait ...
Il est seul avec sa guitare et nous prévient d'emblée : son set sera essentiellement centré sur les morceaux du "petit frère" de Going to Where The Tea trees Are. Heureusement pour moi, j'ai eu le temps de le découvrir en une semaine.
Les morceaux s'enchainent mais ne se ressemblent pas. Le public, apparemment n'a pas eu le temps de s'acoquiner avec Parliament et réagit essentiellement aux titres du premier album, comme Travelers ou Going To Where The Tea Trees Are.
Après une heure de set, le groupe quitte la salle. Des applaudissements timides mais personne ne se lève. Il faudra attendre une sublime version de The Story Of The Impossible pour que la magie opère définitivement. Et par chance, j'ai réussi à la capturer pour vous :
Un pur moment de magie, d'émotion. Parce c'est bien de ça dont il s'agissait toute la soirée ...
Un Peter Von Poehl timide, presque gêné d'être là, ne sachant pas toujours quoi nous dire et n'arrivant pas à achever ses phrases. Il aura fallu que le public reste debout et continue à fredonner la mélodie après The Story of the impossible pour qu'il comprenne l'intensité des émotions qu'il est capable de nous procurer.
Merci monsieur de nous raconter de si belles histoires, et à bientôt. J'espère ...
Ca devait vraiment etre super.
RépondreSupprimerMais, au risque de me repetter, tu chantes vraiment comme une merde ^^.
J'te hais
Merci pour ce témoignage, et ce joli et doux moment capturé par tes (bons!) soins. On doit ressortir d'un concert comme çà en apesanteur...
RépondreSupprimerJ'attends avec impatience ton avis sur le concert de Ghinzu.
Pour le reste, je ne suis pas d'accord avec Galatée!!! Même si qques "lalala" ne suffisent peut-être pas non plus à se faire une vraie opinion !!